lundi 29 juin 2020

LA CHUTE D’EMMANUEL MACRON



« Maintenant, Éternel, notre Dieu! délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Éternel! Alors Ésaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie. Voici la parole que l'Éternel a prononcée contre lui: Elle te méprise, elle se moque de toi, La vierge, fille de Sion; Elle hoche la tête après toi, La fille de Jérusalem. (…) Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu entres, Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi, Et que ton arrogance est montée à mes oreilles, Je mettrai ma boucle à tes narines et mon mors entre tes lèvres, Et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. (…) Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Éternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, À cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son fils, régna à sa place. »

(2 Rois chapitre 19, versets 19 à 37)


Je suis désavoué par le peuple français,
Rejeté par l’Ancien des jours, mon arrogance
Déchire mon règne crapuleux, ma régence
Prend donc fin ; j’ai brisé ton sceptre, ton procès

Délirant en branle, ton éphod, Écossais
Fébrile, se dissout, ton œil sans convergence
Brouille les cartes, ô en proie à la vengeance
De notre Père qui est dans les cieux, abcès,

J’ai crevé ton mal, en pâture nuit et jour,
Refondant la France équarrie sur l’abat-jour,
Traçant l’asymptote du bonheur sans ton front

Belliqueux, brigade défaite, régiment
En déroute, ton mât au naufrage, ciment
Du vacarme de ton froc, scelle ton affront !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         30 juin 2020.    

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