samedi 1 août 2009

À BÉA


Chère sœur, tu m’as bien hébergé à Seraing.
Maintes fois, nos malentendus nous ont conduits
A la dérive. Pendant un moment, réduit
A la portion congrue, je devenais certain

Que tu as aggravé mes maux. Tous tes voisins
M’ont vu passer comme une flèche. Tes produits
Naturels n’ont pas pu calmer tous mes ennuis.
Le Seigneur vous a employés pour ses desseins.

Ton mari m’a trouvé du travail au lycée.
Ton enfant éveillé fera toute odyssée
Avec notre bénédiction. Tu as offert

À ta famille un don précieux. Aujourd’hui,
Ta vie nous interpelle plus. Tu réjouis
Des milliers de foyers. Soyez toujours prospères !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
31 juillet 2008 – Lomé.

COMPLAINTE POUR DAVID BEN GOURION


Tu es le fondateur de l’Etat d’Israël.
Homme politique distingué, ton combat
Pour Sion a rempli toute ta vie. Tu bats
Sans cesse le tambour dans le monde réel


Pour que Dieu exauce vos prières. Tu gèles
Les colons anglais en gérant la Haganah.
Tu as favorisé la maison des Juifs. Ta
Superbe démission a surpris Israël.


Ton retrait de la vie politique commence
Une ère nouvelle. Ton pays, en cadence,
T’élève. Le fils de l’avocat, partisan


Actif du sionisme, fait l’épine dorsale
D’un bloc prédestiné. L’aéroport frontal
Qui porte ton nom est mors de tes opposants.


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 juillet 2009 – Lomé.

AUTOPORTRAIT


J’ai été un enfant heureux malgré mes maux.
Orphelin, le vide m’a poussé à me battre.
Ma mère m’a guidé vers le but sans me battre.
Mon titre de champion du Togo, par les flots,

M’a conduit au-delà de nos mers. Tous les mots
Étudiés autrefois m’ont permis de connaître
L’univers de cet art. Cependant, reconnaître
Ma passion pour les mots ne dit pas mes défauts.

Diplômes, voyages, maladies, voluptés
M’ont rendu malheureux. La divine clarté
M’a souvent éclairé. Quand, toute ma famille

Me couvre de honte, mon pays, lunatique,
Maltraite ses enfants, tandis que notre unique
Oppresseur s’empare de nous. Mon vieux, brille !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
03 mai 2009 – Lomé.

LE ROI SAÜL


Tu es beau comme une peinture de Cézanne.
Le peuple d’Israël demande un bon leader
Et Dieu t’établit. Vos nombreux adversaires
Philistins ont tremblé devant vous. Quand les ânes

Se perdaient, ton père, très sensible à la manne,
T’envoya au galop les chercher. Le désert
Traversé, ton âme recherchait, solitaire,
Un trésor. Tout premier roi oint, fort, tu dépannes

Israël. Tu es la réponse au cri de ta
Génération. Homme vivant, tous tes états
Continuent de parler aux hommes : l’onction,

Les esprits, les mauvais présages, la fin triste.
Jeune homme ordinaire, tu es protagoniste
De Dieu. Tes erreurs n’ôtent pas ta fonction.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
05 avril 2009 - Lomé.

L’AVEUGLE BARTIMÉE


Jéricho montre l’histoire de Bartimée
Aveugle en quête du recouvrement du sens :
Il se mit à crier. Le Seigneur dans sa présence
Lui permit de voir. Du fond de sa cécité,

Il reconnut Jésus. Avant cette journée,
Riche en souvenirs, le monde vit dans l’absence
Du sauveur comme si cette grande conscience
Lui faisait défaut. Au lieu de vivre ployé

Sous le poids du péché, l’homme doit se tourner
Vers le Créateur et par respect, consacrer
Son temps à le servir. Dans cet élan de joie,

Lui vouer un culte agréable. Le Seigneur,
Nous encensera, fidèle à ses serviteurs,
Comme les élus qui ont œuvré avec foi !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 mars 2008 – Lomé.