mercredi 26 août 2015

LE RECUEIL DE POÈMES « SEL ET LUMIÈRE DANS MA CITÉ » DE ANANIVI HOSÉ KOUDOUOVOH PRÉSENTÉ AU PUBLIC

Le recueil de poèmes « Sel et lumière dans ma cité » du Togolais Ananivi Hosé Koudouovoh a été présenté au public le samedi 21 février à Lomé au cours d’un café littéraire organisé par le club de lecture Pierre Angulaire. Ce recueil contient 90 poèmes dont 89 sonnets classiques de 14 vers et un sonnet novateur de 17 vers. Il est un chant de l’âme du poète persécuté par un entourage miné par la peur, l’infamie, mais conduit par l’esprit à exercer son ministère à travers récifs et brisants. Ce chef-d’œuvre permet, selon l’auteur, de libérer des captifs et de consoler les cœurs endoloris. Le poète Koudouovoh a déclaré que ce recueil offre au lecteur une sève vivifiante, une forteresse et un désir de lutter pour la gloire de Dieu. Il a justifié le titre de son recueil par le fait que le sel joue un rôle important dans la vie de par son pouvoir de purification et son action stérilisante et la lumière pour son éclairage et la transformation qu’elle est capable de produire en l’Homme. L’ancien Premier ministre, Joseph Kokou Koffigoh s’est réjoui de cette intrigue génialement agencée et affirmé que l’auteur est un grand poète car il a travaillé sur le sonnet qui est une forme poétique très difficile à construire. Il a ajouté que le nombre de sonnets issus de l’œuvre du poète est phénoménal.
ATOP /LM/RAD

SONNET POUR GABRIEL AYÉNA

Tu as l’habitude de présenter mon œuvre Littéraire comme un exégète, avant-garde D’une promotion de chroniqueurs, arrière-gardes D’une armée de lanciers à l’assaut de Vandœuvre ! Homme de terrain, tu mets à l’aise les pieuvres, Dans l’exercice de tes fonctions, vieille-gardes D’un souffle obsolète ! Quand ta voix nue, hagarde Célèbre l’Afrique crucifiée, le gros œuvre Des hyènes autour de la proie facile s’estompe, Au profit d’une ère d’exception, où pompe À eau et tuyau de conduite s’organisent Pour chanter en chœur la chanson du vin captieux. Tu fournis aux hameaux la manne, prix factieux Dégelant corridor et mirador. Tannise ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 8 mars 2015 – Lomé.

MOTET DE KAFUI

J’ai aimé le plateau que tu m’as offert, sans Peine, le vingt-et-un mars, couronnant un barde, Mal compris au Togo. J’ai aimé cette écharde Que tu m’as enlevée, en me plafonnant sans Ambages au sommet du pic d’Agou. Connaissant Le pouvoir des médias, ô je dore ta garde- Robe, sertis d’or tous tes colliers. Je brocarde Mes détracteurs, livrés aux ondes. Renaissant Avec ton regard plus que lucide, je vaincs L’incompréhension du public que tu convaincs Par ton analyse personnelle de ma Poésie pionnière. J’ai aimé ta franchise Après mes marques de reconnaissance, Pise À la tour ébranlée ! J’ai déjà le frimas ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 07 avril 2015 – Lomé.

SONNET POUR ESSOWE BAOUNA

Colonel, j’ai été honoré par la flamme De ton sacerdoce, le vingt-sept avril. Tu As joué un rôle clé savamment. Statue Pour superviser le défilé, oriflamme Pour veiller au grain ! Ô ton adresse enflamme La tribune d’honneur, surpris par ton statut De chef d’orchestre, en ce jour-là ! Tu as battu Debout les officiers de ton rang. En bilame, Tu accomplis ta part du rêve togolais. Maestro, tu montres constamment, sans relais, Au monde le primat de l’esprit sur la force Musculaire. Cette démarche d’avant-garde Traduit l’aspiration du moment, Vieille-garde ! Fleuron de notre armée restaurée, sois l’écorce ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 29 avril 2015 – Lomé.

vendredi 7 août 2015

MONOLOGUE

J’ai toujours taquiné le goujon en pensant Au reflet des cheveux défrisés… J’ai toujours Taquiné le goujon en gardant ton séjour Dans mon domicile en mémoire, repensant À l’effet foudroyant de ton choix, compensant Ta distance avec le val des Muses. Ce jour- Là, je vais prendre le repos, dire bonjour À ma madeleine, yeux fermés, dépensant Mon énergie à son bonheur. J’ai taquiné Le goujon aux côtés de mon yard pékiné, Agitant mon sceptre constamment. J’ai gardé Un œil impérial sur ton rayon de soleil Estival, ton bilan positif, teint vermeil Rallumant ta lampe près de moi. J’ai gardé… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 27 octobre 2014 – Lomé.

mercredi 5 août 2015

RHAPSODIE D’ANGÈLE

Je me suis consacrée à l’Éternel pour plaire À ma source d’eau. J’ai placé ma volonté À la lumière de mon rocher. Sa bonté Me couvre comme les ailes du serpentaire. Je me suis consacrée à l’Éternel, malaire Du triomphe. Son joug doux et humble sans compter M’apprivoise. J’ai fait le serment de monter Sur les hauteurs avec lui pour voir mes molaires Résister au danger. Je me suis consacrée À l’Éternel sans peur ni frayeur. Consacrée, Mon Créateur est mon époux ! Chaque action, Chaque pensée, chaque parole glorifie Son nom. Dans la douceur de l’aube, clarifie Ma position sur l’autel dans la traction !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 05 novembre 2014 – Lomé.

LAVIS D’IRA

J’ai planté ton cèdre gaîment dans l’éternel Mouvement du vent qui souffle, dans l’harmonie Du temps qui s’écoule, quand flairant ton génie, Je t’ai adoptée, sans calcul. Or, l’Éternel T’a taillée comme une reine sur un panel Redoutable. Nacre, tes fleurs d’hégémonie Ont pâli vraiment des flamboyants. Colonie D’abeilles, ton miel franc coulera des vannelles Célestes vers nous, aux côtés desquels ta foi Sert d’abrivent. Sur le perron, maintes fois Ton doux sacerdoce, mal compris, dégénère. Mais ton flambeau vivant t’élève au firmament. Sur le pré carré, ton jardin crée constamment La différence, sans recours au gestionnaire. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 30 JUIN 2015 – LOMÉ.