mardi 30 juin 2020

L’ÉTOILE DE GRACE ADAKOUVI



« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés? selon qu'il est écrit: Qu'ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles! »

(Romains chapitre 10, versets 13 à 15)

J’ai fait le master en traduction de la Bible
Au Kénya, pilotant le projet Kusuntu-
Bago avec brio, rassemblant les Bantous
Au rayon du soleil, vivant années terribles

Sans rebrousser chemin, mon bonheur perceptible,
Ma foi éprouvée par le feu, la guerre hutue
Et tutie déchiffrée, ma musique têtue
Jouée paisiblement, mon regard, la cible

De ma communauté, restaurée par le sel ;
Heureuse d’enseigner, j’ai formé, violoncelle
En main, des promotions de pasteurs, l’institut

Biblique me chantant l’aubade constamment,
Aux prises avecque ma mission : brillamment
J’achève la course, gardant la foi, vêtue !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         1er juillet 2020.
  

lundi 29 juin 2020

LA CHUTE D’EMMANUEL MACRON



« Maintenant, Éternel, notre Dieu! délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Éternel! Alors Ésaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie. Voici la parole que l'Éternel a prononcée contre lui: Elle te méprise, elle se moque de toi, La vierge, fille de Sion; Elle hoche la tête après toi, La fille de Jérusalem. (…) Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu entres, Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi, Et que ton arrogance est montée à mes oreilles, Je mettrai ma boucle à tes narines et mon mors entre tes lèvres, Et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. (…) Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Éternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, À cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son fils, régna à sa place. »

(2 Rois chapitre 19, versets 19 à 37)


Je suis désavoué par le peuple français,
Rejeté par l’Ancien des jours, mon arrogance
Déchire mon règne crapuleux, ma régence
Prend donc fin ; j’ai brisé ton sceptre, ton procès

Délirant en branle, ton éphod, Écossais
Fébrile, se dissout, ton œil sans convergence
Brouille les cartes, ô en proie à la vengeance
De notre Père qui est dans les cieux, abcès,

J’ai crevé ton mal, en pâture nuit et jour,
Refondant la France équarrie sur l’abat-jour,
Traçant l’asymptote du bonheur sans ton front

Belliqueux, brigade défaite, régiment
En déroute, ton mât au naufrage, ciment
Du vacarme de ton froc, scelle ton affront !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         30 juin 2020.    

dimanche 28 juin 2020

MA NOUVELLE HÉLOÏSE




« Il fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fait, car les enfants d'Israël avaient jusqu'alors brûlé des parfums devant lui: on l'appelait Nehuschtan. Il mit sa confiance en l'Éternel, le Dieu d'Israël; et parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent, il n'y en eut point de semblable à lui. Il fut attaché à l'Éternel, il ne se détourna point de lui, et il observa les commandements que l'Éternel avait prescrits à Moïse. »

(2 Rois chapitre 18, versets 4 à 6)


Mon mariage a été un fiasco, mon épouse
S’est transformée en un monstre pour dévorer
Tout projet viable, elle me dénigrait, dorée
Par la couronne que je lui ai portée, douze

Légions d’anges campaient à mes côtés, ma blouse
Salie pour payer ses dettes, mes chicorées
Toujours foulées aux pieds ; ma vie est restaurée
Par l’Éternel, mon front audacieux, barbouze,

Ressuscité à Creil, mes honneurs, Madeleine,
Constants, mon foyer sur les rails, le blanc de laine
Couvrant mon corps sans fin, ma pourpre souveraine

Au-dessus du toit, mon dôme des basiliques,
Célébré sans cesse, cœur loin du basilic,
Mon bonheur continu, victoire souterraine !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         29 juin 2020.   

COMPLAINTE SUR JOSÉPHINE DJIMESSA




« Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu. »

(Ésaïe chapitre 9, versets 1 à 5)



J’ai voulu libérer le Togo du vivant
De maman, défaire le dauphin hypocrite,
Chasser la misère de la nation proscrite,
Exhumer le corps du premier président, van

À la main, restaurer le peuple par devant,
Mettre fin au lobby étranger et aux rites
Franc-maçonniques qui nous plombent, aux guérites
De l’Occident fripon, au colon décevant

Qui nous asservit par-delà les beaux discours,
Feignant de nous aider, pendant qu’il fait recours
À nos deniers publics pour garder sa croissance,

À nos terres riches pour toutes ses usines,
À tes enfants pour leur malheur, à ta gésine
Pour adorer le veau d’or, pan de l’excroissance !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         28 juin 2020.    


vendredi 26 juin 2020

COURONNE DE GRACE ADAKOUVI





J’ai fait la formation Emmaüs, cours bibliques
Par correspondance, pendant dix ans, portant
L’auréole des saints constamment, déportant
La connaissance de l’Écriture en Afrique,

Montrant l’Évangile partout, ta dynamique
Étonnant le monde, ton tampon comportant
Le témoignage de l’Éternel, emportant
Ton entourage sans séduction, céramique

De l’Église fondée sur le roc, ton diadème
En cristal, répandant un parfum de modem,
À l’entrée de l’époux, ton cheval de bataille,

Achevant la course au son de la cornemuse,
Ma lyre d’Orphée en charmille, l’œil des Muses,
Régénérant mon front audacieux, à ta taille !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         26 juin 2020.  



jeudi 25 juin 2020

CONFESSIONS DE GEORGE SAND



« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. »


(Romains chapitre 8, versets 28 à 29)



Je suis une écharde dans la chair du mari
De ma jeunesse, je l’insulte, je l’embête
À la moindre occasion, toupie, femme bébête,
Accrochée au vin doux, cassant mes canaris

Pour notre malheur, sans foi ni loi, mon pari
Perdu, adultère, piétinée par les bêtes
De ma famille de naissance, mes courbettes
À mes nombreux amants avares, mon sari

Décevant, brûlé au cantique des degrés,
Mon baptême, danse à l’Église, mes regrets,
Renversés par l’Ancien des jours que je rejette,

En m’insurgeant contre mon époux légitime,
Mon mari de nuit que je protège, victime
De ma séduction, en cavale, courgette !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         24 juin 2020.
  

mercredi 24 juin 2020

HYMNE POUR LE 22 FÉVRIER





J’ai maintenu Faure Gnassingbé au pouvoir,
À défaut d’un leader crédible. Quand mon trône
Majestueux descend au Togo et détrône
Les flocons d’avoine partout pour émouvoir

Le consistoire sans diva, mon au revoir
À l’Olympe sonne comme un chant faux. Matrone
Ou questeur, mon choix de bien ériger mon trône
En forêt côtière date des abreuvoirs

De Noé, Abraham, pas encor généré !
J’ai maintenu Faure Gnassingbé, au néré
Insolite, afin de traire ma jument grise,

Pour couper le cordon des captifs en mon temps.
Épilogue étrange, désert aride, au temps
Pour moi ! Le moût qui va couler se vert-de-grise.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         23 février 2020 – Paris. 



mardi 23 juin 2020

TENDON DE JEAN-PAUL JEANDON




Je perds les élections municipales, Maire
À l’esprit ailleurs, pas sur Cergy ! Je méprise
Ses habitants, foyer du malheur, sans surprise,
Faisant quitter quatre mil par an. Dents mammaires,

Je rase les murs, sans discernement, vomer
Me chantant le chant du sarcasme ! Ma devise,
Entée sur les parts de marché, foudroie la bise
Du matin, cerf-volant, cultivant des chimères

Sur mes terres, livrées aux bourreaux ! J’ai sonné
La trompette de ta chute, désarçonné
Ton quartier général, voué aux gémonies !

J’ai changé le regard de notre vie commune,
Restauré les murs de notre cité immune,
Régénéré notre ville, Philharmonie !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         15 mars 2020 – Saint-Thibault-des-Vignes.



lundi 22 juin 2020

BAVURES DE ROGER KOSSIVI



« Et maintenant, puisque vous avez commis toutes ces actions, Dit l'Éternel, Puisque je vous ai parlé dès le matin et que vous n'avez pas écouté, Puisque je vous ai appelés et que vous n'avez pas répondu, Je traiterai la maison sur laquelle mon nom est invoqué, Sur laquelle vous faites reposer votre confiance, Et le lieu que j'ai donné à vous et à vos pères, De la même manière que j'ai traité Silo; Et je vous rejetterai loin de ma face, Comme j'ai rejeté tous vos frères, Toute la postérité d'Éphraïm. »

(Jérémie chapitre 7, versets 13 à 15)


Je tourne en bourrique le poète voyant
Sur Facebook, lorsqu’il a publié « Confidence
De Féli », érudit ignorant la cadence
De son témoignage, conducteur malvoyant,

Prenant la défense du bourreau, dévoyant
Mon frère en Christ à tort, ô son outrecuidance
Me désemparant, mes projets en décadence,
Ma duplicité en bandoulière, voyant

L’horreur sans blâmer le coupable, rejetant
Un membre très actif pour sabler, embêtant,
Les battants de bronze, déhancher les élus,

Mépriser leur éphod parfumé, exploiter
Leurs talents, séduire leur reine, convoiter
Leur chaire sans procès, monarque réélu !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         22 juin 2020.   

dimanche 21 juin 2020

SONNET POUR PAPA





Tes coups de fil lointains représentent tout pour
Moi, qui vis en terre étrangère. Ta façon
Unique d’accueillir les humains, hameçon
Qui pêche des poissons, prolonge tes vieux jours.

Ta femme battante voudrait rester toujours
Auprès de toi, vivre le bonheur du garçon
Entreprenant que tu es. Tes enfants, rançon
De ta fidélité, t’aimeront sans détour,

Aussi longtemps que tu vivras. Moi, benjamine,
Comme une vague de la mer, une étamine
Ou un rejeton, je magnifie ton amour

Pour nous. Père tendre, je n’oublierai jamais
Tes sacrifices et ta foi en moi. Désormais,
Je vais relever les défis de ton amour…

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
11 juin 2011 – Lomé.

LES FLEUVES DANS LA SOLITUDE




J’ai quitté mon mari dans ses difficultés,
Traînant dans des lieux sombres tardivement,
Bafouant souvent son autorité. Aimant
Étrusque, j’attire vers moi les soûlards, thé

Vert de Chine, parfumant ma lubricité.
J’ai quitté mon mari à chaque déploiement
De sa lutte pour le maudire constamment
Avec un autre, plus rusé, fébrilité

Au gain facile, tant que je cache, vipère,
Mon venin au cocu. J’ai quitté sans repère
Fixe mon foyer, ô me séduisant moi-même

Avec des chimères. J’ai perdu le repos
Et la consécration, livrant mes oripeaux
À l’enfer, écoutant le conseil du tandem.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         28 mai 2014 – Lomé.



samedi 20 juin 2020

CONFIDENCE DE FÉLI




J’ai tiré à boulets rouges sur le prophète
Des nations, depuis son passage à Innsbruck,
Honni par l’éloge d’Hellmut Bruch, mon zouk
Changeant complètement ! Ô j’ai mis le poète

Voyant sous éteignoir, l’opprimant, ma conquête
De son corps, son esprit, son âme, mamelouk,
En branle ! J’ai été foudroyé par son look,
Sa résurrection, creusant mon tombeau, ma tête

Fêlée, tranchée comme un coco. J’avais rêvé
De l’assujettir sans fin, l’humilier, pavé
Dans la mare ! Fauché de façon impromptue,

Mon idole qui chante, étouffée par le vent
D’Ouessant, m’a lâché, tout honteux, abrivent
Vide, mon toit couvert d’algues, nouveau statut !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         17 décembre 2019 – Cergy.


HOLD-UP ÉLECTORAL AU TOGO





J’ai composé le chant du cygne sans vergogne
Pour assujettir les Togolais, fatigués
De mon joug colonial douloureux, instigué
Par mon père lépreux, le lied de la cigogne

En gésine, jouet des prédateurs ! La grogne
Va déborder le Val d’Oise, très irrigué
Par l’hypocrisie, le mensonge, sans briguer
Un mandat électif, mon pouvoir de charogne

Va tomber en lambeaux, péricliter sans peine !
J’ai composé le chant du cygne avec mes veines
Perforées chaque deux semaines à Milan,

Abrivent vide, van, paravent décevants,
Symbole d’une ère de douleur, recevant
Le trophée du traître avidement, mon bilan…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         14 février 2020 – Cergy.




jeudi 18 juin 2020

INTERMEZZO DE VIRGINIE




J’ai conduit la mission des jeunes de l’Église,
Au Togo/Bénin, ma puissance visionnaire
Glorifiant l’Éternel des armées : légionnaire,
Ma troupe d’élite se déploie sans surprise,

Fécondant la terre tourmentée, sous l’emprise
Des ténèbres, prenant le trésor, débonnaire,
De tous les héritiers, mon souffle pulmonaire
À l’œuvre du Seigneur, régénérant Venise

Sous les eaux, pionnière de ma génération,
La plus endettée de l’histoire, ma nation
Au triplan, mon cèdre verdoyant, mes racines

S’élevant toujours au ciel, ma joie de servir
De libations encor intacte, desservir
La création déchue, perceptible, bassine !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         24 mai 2020.


mercredi 17 juin 2020

LA CHUTE D’ALPHA CONDÉ





J’ai brisé les verrous de fer et les battants
De bronze du bourreau de Conakry, le vieil
Homme, malhonnête, qui trompait la Vieille
Garde des Togolais, médiateur combattant

Hypocritement mon peuple révolté, tant
Que Vincent Bolloré, son mentor, l’écureuil,
Surexploite le port de Lomé, sans l’éveil
De l’Afrique enchaînée. Ce renégat, frottant

La galère, est en train de brimer la Guinée
Pour mourir au pouvoir, son trône pékiné
Devenu l’idole qui le pend, de manière

Irrévocable. J’ai mis fin à son mandat
Honteux, son régime dictatorial, panda,
Continuellement, renard bleu sans tanière !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         17 octobre 2019 – Cergy.

lundi 15 juin 2020

TOCCATA DE CÉLISSA





Je suis surpris par ton attention constante,
Tu es une oasis dans le désert, ta paix,
Tu la communiques sans cesse, tu repais
Mon troupeau dispersé, tu combles mes attentes

Sans cor ni cri, déploie ta coupole, contente
De prendre soin de moi en douceur : quand tu pais
Mes brebis de façon généreuse, ma paix
Avec mon Père céleste se renforce, ma détente

À l’ombre de tes yeux évidente, rocher
De ma délivrance, mon bouclier, mon nocher
Triomphant du monde en flammes, mon étendard

Flottant au-dessus de la montagne sacrée,
Ta couronne éclatant de lueur, front nacré
Portant l’auréole des saints, feu des soudards !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         28 mai 2020.

dimanche 14 juin 2020

ALLOCUTION D’EMMANUEL MACRON



« L'Éternel apparut à Salomon pendant la nuit, et lui dit: J'exauce ta prière, et je choisis ce lieu comme la maison où l'on devra m'offrir des sacrifices. Quand je fermerai le ciel et qu'il n'y aura point de pluie, quand j'ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j'enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

(2 Chroniques, chapitre 7, versets 12 à 14)


J’ai choisi de mettre en scène le vaudeville
Du malheur des Français, dépouillés par la crise
De mon froc décevant, mon gâteau sans cerise,
Mon éphod souillé de sang, mes yeux de Melville,

Étoupés, ma geste autocélébrée, ma ville
Ravagée par notre turpitude, bêtise,
Passée sous silence, mon trône qui s’enlise
Se débat, ma gorge tranchée à Bougainville,

Je reprends le slogan de tous mes adversaires
Pour faire campagne, ayant perdu mes corsaires,
Mon ego désolant, refusant de supplier

Mon peuple sacrifié d’absoudre mon péché,
Mon manquement au but, ossements desséchés,
À régénérer, la vie devant soi, dépliée !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         15 juin 2020.
  

vendredi 12 juin 2020

SOURCE DE LA RÉCESSION MONDIALE





 « Il a renversé ceux qui habitaient les hauteurs, Il a abaissé la ville superbe; Il l'a abaissée jusqu'à terre, Il lui a fait toucher la poussière. Elle est foulée aux pieds, Aux pieds des pauvres, sous les pas des misérables. (…) Éternel, tu nous donnes la paix; Car tout ce que nous faisons, C'est toi qui l'accomplis pour nous. Éternel, notre Dieu, d'autres maîtres que toi ont dominé sur nous; Mais c'est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom. Ceux qui sont morts ne revivront pas, Des ombres ne se relèveront pas; Car tu les as châtiés, tu les as anéantis, Et tu en as détruit tout souvenir. Multiplie le peuple, ô Éternel! Multiplie le peuple, manifeste ta gloire; Recule toutes les limites du pays. Éternel, ils t'ont cherché, quand ils étaient dans la détresse; Ils se sont répandus en prières, quand tu les as châtiés. Comme une femme enceinte, sur le point d'accoucher, Se tord et crie au milieu de ses douleurs, Ainsi avons-nous été, loin de ta face, ô Éternel! Nous avons conçu, nous avons éprouvé des douleurs, Et, quand nous enfantons, ce n'est que du vent: Le pays n'est pas sauvé, Et ses habitants ne sont pas nés. Que tes morts revivent! Que mes cadavres se relèvent! -Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière! Car ta rosée est une rosée vivifiante, Et la terre redonnera le jour aux ombres. »

(Ésaïe chapitre 26, versets 5 et 6, 12 à 19)

J’ai prophétisé la récession mondiale,
Réhabilitant les planches courbes, frappant
De stupeur les méchants garnements, rattrapant
Esclaves de Mammon, contraints à la cordiale

Bienvenue, cupides, leur argent primordial,
Ils sacrifient des vies humaines, dérapant
Sans vergogne, fiers des milliards, jappant
Devant le fiacre, prêts à tuer voix nodales,

Enfants, femmes, fœtus, vieillards, têtes de pont,
Célébrant la folie des grandeurs, Pierrepont
Plafonnant l’hystérie, regimbant toujours contre

Les aiguillons, heureux de matraquer l’Afrique
Avec l’aide de ses fils complices, le fric,
Leur mauvais maître, sous leur trône, la rencontre !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         13 juin 2020.

jeudi 11 juin 2020

MENSONGES DE FÉLI




« Cantique des degrés. Ceux qui se confient en l'Éternel Sont comme la montagne de Sion: elle ne chancelle point, Elle est affermie pour toujours. Des montagnes entourent Jérusalem; Ainsi l'Éternel entoure son peuple, Dès maintenant et à jamais. Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas sur le lot des justes, Afin que les justes ne tendent pas les mains vers l'iniquité. Éternel, répands tes bienfaits sur les bons Et sur ceux dont le cœur est droit! Mais ceux qui s'engagent dans des voies détournées, Que l'Éternel les détruise avec ceux qui font le mal! Que la paix soit sur Israël! »

(Psaumes chapitre 125, versets 1 à 5)

Je raconte à l’envi que j’ai aidé Massow
À venir en France, soit ! Bourreau de mes frères
Et sœurs, je combats le poète, mon confrère
Ayant gagné cette guerre, puisque son sceau

De prophète, qui me dérange, est un faisceau
Lumineux, dépassant mon sceptre inique : cerf,
Je poursuis la biche sans cesse, phylactère
Maudit, enflé d’orgueil, boutefeu, mon lasso

Ténébreux a creusé mon tombeau, mon violon
Constellé chante la chanson de mon côlon
Ébouillanté, mon cœur saignant sans rémission,

Mon œil étoupé, mon infamie déjantée,
Décriée partout, et ma trahison entée
Sur le serpent ancien, démolie, ma mission…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         12 juin 2020.  



LA CHUTE DE NANA AKUFO-ADDO





J’ai mis fin au règne crapuleux d’Akufo
Addo, marionnette de l’Occident fripon,
Pour son hypocrisie sur le Togo… Jupon
Gorgé de sang, ce faux médiateur de Truffaut

Vient d’incarcérer tous les leaders, porte-à-faux
D’un fossoyeur de la sous-région, vil crampon
De la tour de Babel, détruite par mon pont
Robuste sur l’Oise. J’ai fauché par la faulx

Le bourreau des héros du Western Togoland,
Arrachant son trône ténébreux aux guirlandes
Des sceptres iniques regimbant sans relâche

Contre les aiguillons. J’ai frappé ce vautour
Avec mon estoc dans le pressoir sans détour
Du Louvre, près de la Versailles de nos haches.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         12 mai 2019 – Cergy.