dimanche 28 juin 2020

COMPLAINTE SUR JOSÉPHINE DJIMESSA




« Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu. »

(Ésaïe chapitre 9, versets 1 à 5)



J’ai voulu libérer le Togo du vivant
De maman, défaire le dauphin hypocrite,
Chasser la misère de la nation proscrite,
Exhumer le corps du premier président, van

À la main, restaurer le peuple par devant,
Mettre fin au lobby étranger et aux rites
Franc-maçonniques qui nous plombent, aux guérites
De l’Occident fripon, au colon décevant

Qui nous asservit par-delà les beaux discours,
Feignant de nous aider, pendant qu’il fait recours
À nos deniers publics pour garder sa croissance,

À nos terres riches pour toutes ses usines,
À tes enfants pour leur malheur, à ta gésine
Pour adorer le veau d’or, pan de l’excroissance !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         28 juin 2020.    


Aucun commentaire: