samedi 3 septembre 2011

COMPLAINTE SUR NAMORO KARAMOKO


Tu as bien présidé le bureau provisoire
De la conférence nationale souveraine,
Près de trente ans après les coups d’État en chaîne
Qui vous ont renversés. Maître, comme un rasoir,


Tu as embelli de nombreux poulains aux foires
Du livre. Ton puissant mental, dans les arènes,
T’a conduit. Malmené par le chant des sirènes
De la haine et de la vengeance, tu fis voir


À tes tortionnaires que l’arme redoutable
Est le silence. Dans ta retraite louable,
Tu as lutté contre l’opprobre, la misère


Et la maladie. Tu es mort comme un héros,
Dans la dignité. Que la terre, fédéraux,
Vous soit légère ! Le pays reste désert.


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 août 2011 – Lomé.

OBAMA A 50 ANS


Ô cinquante ans plus tôt, dans la simplicité
Totale, Président, tu es né. En sagesse,
En stature et en grâce, comme une Altesse,
Tu as grandi. Ton nom dit la félicité

Du monde noir partout. En toute humilité,
Tu gouvernes les États-Unis. Tu confesses
Chaque jour ton amour pour ton pays. La messe
Est dite pour plus de bonheur dans ta cité.

Tes négociations avec les sénateurs
Et les représentants républicains, à l’heure
Fatidique, sur la dette, montrent une fois

Encore ta grandeur d’âme. Ton précieux temps,
Au service de tous les Américains, tend
À prolonger ton saint sacerdoce une fois.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
02 septembre 2011 – Lomé.



SONNET POUR CHRISTIAN


Tu as le ferment des grands écrivains, mon fils.
Tu es le garçon le plus doué en français
Parmi mes élèves. Ta plume commençait
À m’impressionner quand ton père, digne fils,

M’a expliqué comment tu devenais le lis
De notre vallée. Tes bonnes notes en anglais,
En mathématiques… te valent les souhaits
De réussite de tes profs. Tu es en lice

Pour les premiers prix au bac. Tu es destiné
Aux honneurs. Cependant, ce qui a raffiné
Ton image, c’est ton humilité. Souviens-

Toi que Dieu a formé sur toi bien des projets
De paix. Que l’avenir ne soit pas un sujet
D’angoisse pour toi. Tu as ce qui te convient.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
02 janvier 2011 – Lomé.

ODE À LAURY THILLEMAN


Ta nouvelle maison à Paris est au centre
Des discussions depuis quelques jours. Ta couronne
De Miss France a été une surprise, bonne
Pour tes fans, mauvaise pour tous ceux qui concentrent

Le pouvoir d’élire. À l’instant où tu entres
Au Panthéon de la beauté, tout te façonne
Pour que tu brilles plus longtemps que les garçonnes
Qui t’ont précédée. Tes études sont le chantre

D’une vie modérée. Ton bel engagement
Aux côtés des faibles, tes cléments jugements
Plaident en faveur d’une personnalité forte.

Tes parents, auxquels tu restes très attachée,
Sont honorés par tes coups d’éclat. Pour cacher
Tes pleurs, lis souvent les psaumes qui réconfortent !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 avril 2011 – Lomé.