vendredi 31 janvier 2020

VOILE DE SAINTE FEMME





J’ai déjà compilé des préjugés sur toi,
Livrant ta liberté à la prison dorée,
Malmenant ton génie. Carmélite adorée
J’écoute les plaignants qui payaient sur ton toit
                                                
Ma mise en scène. Fleur fanée près des Montois
J’augmentais les peines du barde mordoré,
Par la langue de bois, chenapan à l’orée
Du mistral ! J’ai déjà dorloté les putois,

Massacré le moineau ! L’Éternel va frapper
D’interdit ma maison d’adoption dérapée,
Ma famille abrutie. Mon chemin tortueux

Éloigne celles des couvents, défigurés
Par le colon malin. Chaque sens figuré
Produit des fruits dignes du sceptre respectueux.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
10 juillet 2015 – Lomé.

INFAMIE




J’ai laissé mon pays dans le délabrement
Pour dépenser une fortune aux Nations-
Unies, espérant leur grande protection
Pour tyranniser sans fin mon peuple. Dément,

Mon acte plafonne la honte éperdument,
Célébrant l’oppression aux dépens des nations
Que je dois protéger. Égoïste, ma passion
D’opprimer mes frères/sœurs rend leur dénuement

Très fécond tandis que je cours vers l’échafaud.
J’ai trompé le monde entier avec un chant faux,
Guillotinant mes compatriotes épris

De liberté. J’ouvre une brèche du Levant
Pour absoudre crime crapuleux, décevant
Dirigeant. Mon double parcours reçoit ce prix.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         08 août 2014 – Lomé.

jeudi 30 janvier 2020

LE FEU DU FONDEUR





 J’ai fauché samedi Faure Gnassingbé sous

L’Arc de triomphe, avec l’épée du jugement,

Afin de délivrer le Togo, ferrement

Du repos de l’Ancien des jours. Sur le Picsou,



J’ai confessé le poids du péché, des dessous

Horribles du colon, de ses pions, brusquement

Suzerain après la traite des Nègres, van

À la main pour chanter la justice. Dissous,



Le joug de fer de cet épervier reconquiert

L’héritage qui est dévasté. Je requiers

La sagesse de mon rédempteur : réparer



Les brèches au moment opportun, restaurer

Notre patrimoine usurpé par Chicorées,

Distribué aux veuves/orphelins, parés…


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

18 juillet 2019 – Paris.

LA POTASSE DES FOULONS





 J’ai fêté au Palais du Louvre ma victoire

Sur la dictature de Faure Gnassingbé,

Devant des centaines de témoins. À Djigbé,

Le peuple togolais s’enflamme, promontoire



Effrité depuis plus d’un siècle. Offertoire

Étrange, je dédie mon triomphe à Kpogbé,

Célébrant la fin de l’oppression à Dangbé,

Contemplant la chute du dauphin, consistoire



En berne, liégeant tous les discours déshonnêtes,

À l’entrée du repos de l’Éternel. Saynète,

Ma parade de nuit a transformé le cours



De l’histoire de tous les opprimés, nimbant

L’Afrique endolorie, l’Occident regimbant

Contre les aiguillons, le rameur au long cours !


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

24 juillet 2019 – Paris.

mercredi 29 janvier 2020

VACANCES PARLEMENTAIRES





J’ai congédié tous les députés fatigués
De porter un joug de fer au-dessus de leur
Écharpe. J’ai déjà congédié la chaleur
Froide de leur tampon vénéneux instigué

Par le majordome agréé. J’ai irrigué
Leur champ au sortir de leur prison sans valeur
Ajoutée. J’ai déjà congédié le malheur
De leur habit trempé d’ineptie et ligué

Contre eux. J’ai congédié les députés peureux,
Vachement nourris par un pouvoir sulfureux,
Bourreau du peuple noir. J’ai congédié pinson

Et œillet sans tourner le moteur, déraison
Et trône chancelant légiférant ! Raison
Du plus fort, j’établis Sion dans la chanson.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         21 août 2014 – Lomé.   

LETTRE D’HIVERNAGE





J’ai gagné le combat contre les tortionnaires
Du peuple togolais, écrasé le dauphin,
Consumé la forêt de Togoville, fin
Couffin de l’opprobre du pays. Légionnaire

 J’ai frappé la statue des Chaldéens, tonnerre
D’applaudissements dans le ciel. Captifs sans fin,
Les habitants de la terre geignent, surfin
De la domination de Bel. Paratonnerre,

J’ai dispersé sciemment les ténèbres épaisses,
Crevé les yeux de la pyramide, maîtresse
Docile de Mammon, asservissant le monde

Par la terreur et la ruse. J’ai renversé
Le plan de l’ennemi qui a bouleversé
Le repos de l’Éternel, installé nos ondes…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         4 février 2019 – Cergy.


mardi 28 janvier 2020

LA CHUTE DE GOODLUCK JONATHAN






J’ai prédit la chute de Goodluck Jonathan,
Dès l’aube, renversant un pion méchant, sciant
L’Afrique au profit de l’Occident conquérant.
Valet minable des francs-maçons, exhibant

Aux profanes sa foi en Christ, tambour battant,
Il crucifie Jésus, chaque seconde, taon
Piquant mortellement ses pairs courageux. Ruban
D’or fané, sa ruine soudaine, relevant

De mon sacerdoce royal, dernier clin d’œil
À Faure Gnassingbé, m’oblige à Argenteuil,
Vieille ville espagnole, livrée aux bourreaux,

À frapper le dauphin hypocrite avec mon
Estoc, dans le pressoir du Louvre. Bras, Valmont,
Il accomplit l’œuvre de l’épée du fourreau.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
02 avril 2015 – Lomé.








CAMPAGNE D’ÉVANGÉLISATION EN CASCADE




J’ai plombé l’avenir du peuple togolais,
En organisant des croisades financées
Par Faure Gnassingbé, son bourreau. Ce fiancé
Du diable supprima Dieu public. Beaujolais,

Il feint de sauver des âmes, tant que, saulaie,
Son pouvoir destructeur subsiste. Tel Rancé,
Libertin féodal, misère garancée,
Ce dictateur ruine le Togo, pot au lait,

Marchepied de Vincent Bolloré, défonçant
À bout frères et sœurs affamés, renonçant
À leur fierté pour la subsistance. Peureux,

Il préfère courir à l’échafaud, plutôt
Que de négocier une sortie, plus tôt,
Reluisante. Jésus défend les malheureux !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
06 avril 2015 – Lomé.

LA MORT D’ADONI BÉZEK





J’ai scellé la chute de Faure Gnassingbé,
Hier à Argenteuil, libérant le Togo
Captif de ce tyran. J’ai mis le larigot
Du dauphin en pièces, arraché Gnassingbé

Et sa clique, défait la poutre de Togbé…
J’ai frappé l’ogre sans pitié, impétigo
D’un pays asservi par un clan. Vertigo,
Ce pantin propage la rage à Tomégbé,

Déployant la force pour régner sans relâche
Sur des ossements. Voix du diable, ce potache
A plongé mon peuple opprimé dans la galère,

Sacrifiant l’avenir des millions de jeunes
Togolais sans issue. Quand j’ai brisé le jeûne,
J’ai déraciné le baobab. Corollaire !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         24 novembre 2018 – Cergy.

lundi 27 janvier 2020

LETTRE AUX FOSSOYEURS DE LA CEDEAO





J’entretiens sans gêne la décapitation
Du peuple togolais, en soutenant sans faille
Faure Gnassingbé, dans sa folie de ripaille
Présidentielle. Ballet d’attraction

Vide, célébrant le crime, lapidation
Paie ma traîtrise, ma haine du bien. Bataille
Pour les libertés, je suspends ta soif, grisaille
De la terreur rêche de nos populations

Sciées, livrées liées au bourreau. J’ai pendu
Tes Chefs d’État partiaux, scélérats défendus
Par l’Occident fripon et la tour de Babel

En déconfiture. J’ai porté l’estocade
Au Togo, déchaînant le courroux des cascades
Sur mes dents brisées par la verge du rebelle !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         06 avril 2015 – Lomé.

ROSÉE SUR LE VERGER DES IMPRESSIONNISTES





J’ai reverdi le verger des impressionnistes
Pour défaire Faure Gnassingbé, son pouvoir
Ténébreux à quia ! Dauphin, sans émouvoir
Les Togolais, tués par milliers, violoniste

Médiocre, pataugeant dans la boue, ô pianiste
Étourdi, bourdonnant sans arrêt sans pourvoir
Aux besoins du peuple qui a faim, son devoir
Bâclé pour le colon, il détone, juristes

Corrompus l’aidant à justifier ses forfaits !
J’ai reverdi le verger pour les portefaix
Des marchés du Togo, mal nourris, mal logés,

Mal soignés, dépouillés, dictateur sanguinaire,
Livrant leurs oripeaux au bûcher, chant quinaire
Consumant son trône maudit, roi délogé !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         26 janvier 2020 – Cergy.
 

samedi 25 janvier 2020

Sonnet pour Alfreð Finnbogason




J’ai marqué le premier but de la sélection
D’Islande à la coupe du monde, devenant
Le buteur du pays le plus petit, prenant
La mesure de son rang. Aux présélections,

J’ai conquis la toison d’or, montrant l’érection
De mes coéquipiers. Attaquant prévenant,
J’ai égalisé en face de Messi, pan
De notre envolée dans le tournoi. Réflexion

Poussée, nous remportons le trophée, notre terre
Bénie, vibrant au rythme des phylactères.
Héros d’une nation, ayant le vent en poupe,

J’exalte les pommiers verdoyants, cultivant
Chaque jour communion et unité, privant
Mon ego du vide de l’égoïsme, étoupe…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         13 août 2018 – Lomé.

LE ROND-POINT DU CÈDRE EN ÉMOI





Je romps le rond-point du cèdre pour libérer
Le Togo des griffes de Faure Gnassingbé,
Le bourreau du peuple togolais ! À Migbé,
J’enlève son trône sanguinaire, géré

Par le bas-relief de Paris, oblitéré
Par la comtesse du Var, flacon de Zogbé
Fouettant le wharf de Lomé. Avoudjigbé
Se réjouit sans fin, sa tiare cogérée

Par l’Ancien des jours qui s’est retiré de lui,
Jéroboam au pied bot, matraquant celui
Qui a reçu les clefs de David pour ouvrir

Les écluses des cieux nuit et jour, protéger
Le petit troupeau ! Je romps son arc trop léger,
Renégat, couleuvre, fretin que doit couvrir…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         25 janvier 2020 – Cergy.

 

vendredi 24 janvier 2020

MACRON À JÉRUSALEM




J’ai célébré avec les Juifs soixante-quinze
Ans de la Shoah, sans tabou, me démarquant
Avec une pensée pour les Noirs tués, quand
L’esclavage étreignait l’Europe près de Benz !

J’ai célébré avec les Juifs soixante-quinze
Ans d’omni-niant crachat, d’horreur, embarquant
L’Occident dans l’effroi, mon pouvoir matraquant
Toujours l’Afrique sans gêne ! Je refais quinze

Ans après Chirac les mêmes erreurs, ployant
Le Togo, génisse en gésine, déployant
La force pour berner ses enfants, maltraités

Par Faure Gnassingbé, soutenant par malheur
Son régime, tyran comme lui ! Sans chaleur,
J’annonce ma chute, bourreau des retraités !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         24 janvier 2020 – Cergy.

MOTET DE KAFUI





J’ai aimé le plateau que tu m’as offert, sans
Peine, le vingt-et-un mars, couronnant un barde,
Mal compris au Togo. J’ai aimé cette écharde
Que tu m’as enlevée, en me plafonnant sans

Tapage au sommet du pic d’Agou. Connaissant
Le pouvoir des médias, ô je dore ta garde-
Robe, sertis d’or tous tes colliers ! Je brocarde
Mes détracteurs, livrés aux ondes. Renaissant

Avec ton regard plus que lucide, je vaincs
L’incompréhension du public que tu convaincs
Par ton analyse personnelle de ma

Poésie pionnière. J’ai aimé ta franchise
Après mes marques de reconnaissance, Pise
À la tour ébranlée ! J’ai déjà le frimas !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
07 avril 2015 – Lomé

SOMMET DE LA CEDEAO À LOMÉ




J’ai légitimé un dictateur, le bourreau
Du peuple togolais, annihilant l’espoir
Du pays de tourner la page désespoir
Du pouvoir ténébreux du dauphin. Mon fourreau

Aiguise l’épée du jugement au bureau
Du rocher des âges, frappant tous les déboires
Des fossoyeurs de la sous-région, vrai miroir
Du dynaste, d’un son assourdissant. Terreau,

Le Togo aplanit le chemin à l’Afrique
Endolorie, butée par cette Françafrique
Meurtrière, voix du diable. Ébouriffée,

La faille d’Alédjo se débat de façon
Frontale, corrodée par le Rhin, charançon,
Enivrée par le vin bordelais, tarifée…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         12 septembre 2018 – Lomé.








SONNET POUR MILE JEDINAK





Je suis l’auteur des deux buts de la sélection
Australienne au mondial en Russie. Footballeur
Mûr, j’ai joué contre l’Allemagne, valeur
Sûre des Socceroos, en deux mil dix, session

De juin en Afrique du Sud. Ma réflexion
M’entraîne au Royaume-Uni où, sans la chaleur
Du pays natal, je resplendis. Haut-parleur,
Ville située sur une montagne, Sion

Du Très-Haut, mon brassard me conduit sagement,
Donnant à l’équipe ma marque. Finement,
Je brille en Asie, aux prises avec Japon

Victorieux au dernier moment. Mon légendaire
Étoile continue d’éclairer dromadaires
De Madian, béliers de Nebajoth, sans tampon !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         31 juillet 2018 – Lomé.

ABRICOT





J’ai réduit la plupart de mes concitoyens
À la mendicité. J’ai réduit la plupart
De mes sœurs en putes. J’ai réduit la plupart
De mes frères conscients en zémidjan. Doyen

D’une oligarchie, je brime les citoyens
Épris de justice. J’ai réduit la plupart
De mes godillots en esclaves, la plupart
De mes maîtresses en rut en faux mortier troyen.

J’ai réduit la plupart des villes en villages
Moyenâgeux, réduit nos hôpitaux, pillage
Du bien commun, en vrai dépotoir. J’ai réduit

Nos soldats en gardiens massacrés par des balles
Commandées. J’ai réduit tous nos marchés en salles
De gym pour astiquer les plaignants éconduits !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 août 2014 – Lomé.

mercredi 22 janvier 2020

LA BELGIQUE ÉLIMINE LE BRÉSIL





J’ai éliminé le quintuple champion du
Monde de football sans peine, développant
Un jeu offensif qui le noie, enveloppant
Sa défense dans de beaux draps. J’ai attendu

Mon temps pour rayonner, mes honneurs étendus
En demi-finale. J’ai franchi, en stoppant
Le Brésil, la barre de trente-deux ans, pan
De ma résurrection. Mon rival confondu

A plié ses bagages, dérapé, s’écroulant
Constamment devant moi, son regard déroulant
Sa chute certaine. Lion blessé au fond

De la savane, la Seleção rejoint
Ses voisins déplumés, ébahis, sans benjoin,
Accréditant l’idée du primat de Belfond.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         9 juillet 2018 – Lomé. 


DÉCLIN DU DAUPHIN





J’ai tranché la tête scélérate de Faure,
Versant hypocrite de la tour de Babel.
J’ai tendu la main à ce garçon, doux rebelle
À la voix du Seigneur, qui n’attend que Beaufort.

Aucun vrai secours ne vient de l’Occident, fort
Pour lier l’Afrique endolorie. Sa gabelle
Perfore tout le noir continent, décibels
À l’appui pour ruiner ses enfants. Ce confort

Des guignols milite en faveur d’une conscience
Collective à l’entrée du repos. Ma prescience
Engage l’univers à balayer l’infâme,

À sauter les verrous, à brandir l’étendard
De la croix hardiment et librement. Le dard
Du règne glorieux de l’Éternel te diffame !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         23 novembre 2013 – Lomé.



mardi 21 janvier 2020

SONNET POUR EMIL FORSBERG





J’ai marqué le seul but de la Suède face
À la Suisse, frayant aux Blågult un chemin
Dans le désert. Ailier gauche sans parchemin,
J’attire l’attention sur nous, mon interface

Portant les couleurs de mon pays. Mon palace
Sur le terrain fleurit, ornant nos lendemains,
Resserrant la droite de l’équipe, gamin
Altruiste. J’ai gagné un trône, plus loquace

Qu’un moine tibétain. J’ai quitté la Russie
Sans anicroche, mon tambourin preux… Aussi
Longtemps possible, mon tableau impressionnant

Va conditionner notre public acquis
À la couronne… J’ai regagné le maquis
Décapant l’isoloir scandinave, dînant …

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         27 juillet 2018 – Lomé.


LA FIN DE LA SERVITUDE





J'ai brisé le joug de Faure Gnassingbé sur
Le Togo, libéré tous les captifs de sa
Dictature éhontée. J'ai délivré de sa
Main de fer l'armée, en faction pour nous. Chaussure

Du colon, exploitant sa traîtrise, cassure
Et misère chantent sa chute. En deçà
Des Pyrénées, ô son veau d'or pèse un épha !
J'affranchis toutes les collines ; je rassure

Mes compatriotes que la fin du calvaire
Tourne une page sombre, nous montre l'envers
De la médaille. J'ai arraché au tyran

L'héritage des fils, l'autorité réelle.
J'ai chassé ce guignol pour bâtir l'irréel
Du passé au présent, le futur admirant!

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 février 2015 - Lomé.

lundi 20 janvier 2020

LE PONT D’IÉNA / LE PONT DE BIR-HAKEIM





Lit de la Seine, rends-moi le spasme
De l’amitié fleurie, holocauste fumant
La solitude d’une ville récitant
Victorieuse, le chant du sarcasme.

Permets aux compagnons de jouer la sirène
Monotone du cortège en file bleue.
Là, tu coules, larmoyant, la tête en feu,
Célébrant les noces émues de Madeleine.

Le soleil clair, absent aux dents matinales
Halène encore le rayon auroral,
Au coin d’une rue dominant le Val d’Oise.

Gis ici ! larmes en fête ! du vrai bonheur !
Le mur blanc, gérant tes plaies en signe d’honneur,
Sanctifie l’Amie, la sœur, en robe turquoise.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 janvier 2002 – Pierrelaye.

SONNET POUR PAOLO GUERRERO





Je suis le meilleur buteur de la sélection
Péruvienne, fer de lance de la veillée
Lutécienne, attaquant hors pair, bien éveillé
Pour marquer plusieurs buts. Renard, mon élection

À Lima rappelle Cubillas, des sections
Glorieuses du passé, équipe surveillée
Comme le lait sur le feu. Quand j’ai réveillé
La vieille gloire, sûr d’épandre ma passion,

Bâtisseur, j’augmente les chances des joueurs
Du présent décevant. J’ai marqué les couleurs
De mon pays, ô la Blanquirroja, heureuse

D’exploser de jeunes pousses en milliards !
Coqueluche de la ville, tous mes billards
Défraient la chronique, ma scène douloureuse…

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         9 août 2018 – Lomé.