lundi 20 janvier 2020

LA FIN DU TAPIS ROUGE





J’ai transpercé Faure Gnassingbé, à l’entrée
Du défilé du vingt-sept avril, libérant
Le Togo, prisonnier de ce pion très méchant.
J’ai transpercé Faure Gnassingbé, éventré

Par le dard du repos qu’il retient. Concentré,
Le ploc part en douceur, fauchant, échafaudant
Le caïman, enfant gâté, rongé, daubant
Pour s’éterniser au pouvoir, afin d’entrer,

Calciné au caveau familial, préparé
À accueillir bourreaux brûlés, désemparés
Par la verge goéland de Shilo. Décharné,

Dénervé, dépulpé, Faure s’en va mourant,
Assoiffé d’une eau de vie qu’il a, se gourant,
Rejetée, galipot de la bête incarnée !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         27 avril 2015 – Lomé. 

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