mercredi 14 janvier 2009

À IMELDA AMEGASSI NANEVIE


Ton beau poème écrit pour mon anniversaire
Témoigne à jamais pour toi dans mon cœur heureux.
Ton bon travail au lycée rend prodigieux
Ton chant. Tes efforts, toujours spectaculaires,

Entretiennent ta renommée. Mes commentaires
Reprennent le quart de tes actions. Ton sérieux,
Ta détermination montrent ton élogieux
Parcours. Lorsque les vents souffleront sur ta terre,

Affronte-les vaillamment comme une lady !
Tu es un modèle à suivre. Ton paradis
Commence ici-bas. Tes parents t’ont éduquée

Pour briller. Reçois donc la véritable onction
De ta vie. Fleuris en tout temps ! Ta position
Sociale permet de ranger les freluquets.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
05 juin 2008 – Lomé.

À CLARISSE KOKOU


Ma grande admiration pour toi a commencé
Dès la rentrée. Experte en narration, tu fais
Sensation en racontant l’accident défait
Grâce à l’adresse du chauffeur. Bien balancé,

Ce récit entretient l’estime du lycée.
Tes autres devoirs frôlent toujours le parfait.
Ton humilité, souvent visible, refait
Chaque fois ton image. Avant d’indexer

Ta vive foi, mon souhait de te voir heureuse,
M’indique la grâce et la paix non ténébreuses
Du Seigneur. Apprends à aimer la vérité !

Tu seras libre et prête à marcher dans tes voies.
La vie te réserve encor de très nombreux choix :
Tu parviendras au bon en cherchant l’équité.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 mai 2008 – Lomé.

SONNET POUR EMMANUEL AHLIN


Professeur, ta lumière m’éclaire toujours
Vingt ans après notre rencontre mémorable
À Klikamé. Ton enseignement honorable
M’a permis d’aimer le français. Tous mes beaux jours

Sont illuminés par toi. Souvent, sans détour,
Tu m’as orienté. Ainsi, ta foi vénérable
M’a conduit au Seigneur. Tes grands yeux favorables
M’ont guidé aux lettres. Après tout, mes séjours

Récents à l’étranger constituent les joyaux
De ta couronne. Enfin, mes liens conjugaux
Se sont noués devant toi. Tu m’as enseigné

Dernièrement comment éduquer mes enfants.
Les tiens ont appris à se contenter vraiment
De peu. Ils se sont donc bien armés pour régner…

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
05 août 2008 – Kara.

SONNET POUR FRÉDÉRIC


Tu laisses une empreinte dans le cœur des centaines
D’auditeurs écoutant tes prédications.
Fidèle à ta foi, tu trouves satisfaction
Dans l’obéissance au Créateur. Tes dizaines

D’interventions montrent ta place certaine
Dans cette vocation. Ta détermination
A œuvrer pour l’Evangile dit ta chanson.
Aujourd’hui, tes rayons colorent capitaines

Et maires. Gestionnaire de renommée,
Tu brilles aussi dans les grandes institutions.
Ta politique répond à une ambition

Eclairée. L’Eglise de Dieu, dénommée,
Doit libérer les nations, bien protéger
Nos ressources, faire de nous des pieds légers.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
27 juillet 2008 – Lomé.

SONNET POUR EDEM KODJO


Orateur hors pair, ô ! Premier Ministre,
Ton chant panafricain m’émeut continûment.
Tes discours fleurissent mon parcours goulûment.
Ouvert au dialogue, tu gères les sinistres.

Enarque distingué, tu administres
Avecque brio les Finances, supplément
Aux Affaires Etrangères où compliments
De tous bords te conduisent aux grands registres !

Secrétaire général de l’O.U.A., tu
As, pour les opprimés, les faibles, combattu
Sans égard à la peine de la compassion !

Ton exil, tes luttes, tes titres, tes écrits
Ennoblissent ton âme, par les proscrits
Que tu défends malgré les oppositions.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
14 mai 2007 – Lomé.

lundi 5 janvier 2009

A SORAYA ANTHONY-RATANGA


Philologue appliquée ! Oui, ma chère enfant !
Ton travail de pointe au lycée dit ta chanson :
Tu es belle et douée. Ta beauté, vieux canon,
Ne t’empêche pas d’exceller. Luth vibrant,

Ton école en pièces rares bat l’olifant
Pour ton labeur, ton habileté. Les grands gongs
Sonnent pour ta réussite. Les vrais foulons
Célèbrent ton nom comme celui du Vivant.

Nathalie Sarraute te lègue une des places
Echues aux immortels. Prépare-toi, tenace,
A la saisir avec les clefs d’Académie !

Dans le bonheur, souviens-toi de ton pays
Et ne te compromets pas dans les abbayes,
Comme ceux qui déroulent la vie et demie !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
02 février 2008 – Lomé.

A DJODJI


Tu m’as enseigné l’écriture au bon moment.
Ô tes nombreuses lectures en notre présence
M’ont permis de voir les livres de référence.
Tu m’as amené au cinéma à l’instant

Où tu l’as voulu. Tu m’as donné des enfants
Exceptionnels. Ton mari m’a fait confiance
Maintes fois. Tu m’as bien protégé en l’absence
De maman à Brême. Ton rôle suffisant

M’a conduit à me battre, à prendre à nouveau
Goût à la vie. Ton recul et tes beaux cadeaux
Ont influencé mon parcours. Ta foi active

Se nourrit de la parole. Tes privations
Contribuent à ton témoignage. Les pressions
Identitaires vous élèvent. Reste vive !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
28 juillet 2008 – Lomé.

A CELUI QUI DORT


Le peuple togolais a salué ton long règne
En ligne blafarde bien que de bon aloi
Ta main de fer, longtemps, a ébranlé sa foi.
Hargne.

Avant toi, le fouet allemand toujours borgne
Lézardait dos courbés, immolait tribus/rois.
Joug français et anglais, peuple, nation en proie
Aux luttes vitales: liberté bat campagne.

Dans Lomé, refrénée par l’horrible attentat,
Un hibou en griffes nomma le potentat :
Aux heures fuyantes, ton sceptre resplendit.

Plus ardent courage ! Non et non aux errements
Au(x) colon(s) déguisé(s), rapace(s) performant(s)
Qu’un écu à fond africain montre ci-gît !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 décembre 2006 – Lomé.

SONNET POUR ROGER


Tes lèvres augustes répandent constamment
L’agréable parfum du nard en mouvement
Ta parole, source lumineuse, éclaire,
Affranchit et guérit en douceur les frères.

Fidèle au Rabbouni, pareil aux Apôtres.
Ton église, pierres vivantes édifiées,
Cellules primitives non atrophiées,
Croit au Seigneur, marche vraiment à sa rencontre.

Et moi, identique au fruit de tes entrailles,
Je magnifie ton nom car, incorruptible,
Ta semence, bien à toi, me rendra semblable.

Très-Haut, loin de sa maison les représailles,
La foi passive, germe des inquiétudes...
Conduis sa postérité aux béatitudes.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 novembre 2001 – Lomé.

SONNET POUR COLIN POWELL


Général, ta naissance à Harlem t’a conduit
Malgré tout à une carrière militaire
Fulgurante. Enfant du Bronx, tes adversaires,
Plus nombreux que tes cheveux ont été réduits

Au silence par tes actions. Tu as instruit
Des millions d’hommes. Tes parents, originaires
De la Jamaїque ont été volontaires
Pour accomplir le plan de Dieu. Tes bons circuits

T’ont placé jadis à la tête des armées
Des Etats-Unis d’Amérique. Pour calmer
Les esprits, tu as démissionné de ton poste

De secrétaire d’Etat. Ton récent soutien
A Barack Obama dit que tu entretiens
Les démocrates. Le temps est à la riposte.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 novembre 2008 – Lomé.