vendredi 28 mai 2021

MACRON SACRIFIE LES BANLIEUES



J’ai laissé les banlieues dans le délabrement

Pour avoir barre sur les étrangers vivant

En France : leurs papiers ne servent à rien, vent

D’Ouessant emportant leurs palmes, désœuvrement

 

Proscrivant les jeunes ; parents au tremblement

Semblables, fatigués du joug de fer, rivant

Leur droite fébrile à l’ennemi, abrivent

Vide, s’étiolent sans issue, démembrement

 

Programmé pour eux de l’Élysée ; j’ai mis fin

À l’étouffement des banlieusards, leurs couffins

Restaurés par Shilo ; je glorifie leur nom

 

Sans séduction, pourvois à leur rayonnement

Malgré leur sort, vie sous éteignoir ; bonnement

J’écris leur épopée, j’active leur renom !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         28 mai 2021 – Paris.    

mercredi 26 mai 2021

TOCCATA DE BABETH LANDO



Je me noie dans tes yeux lumineux et je nage

Dans ton parfum de nard : je contemple ton corps

D’athlète, tes seins de pastèque, tes records

En musculature, tes cuisses Borinage,

 

Ton ventre toujours plat, tes fesses de ménage

Heureux qui m’ont dompté, ton sourire de cor

Qui chante ton refrain sans fin près de Vercors ;

Tes lèvres de muse  ̶  qui frôlent mon jeune âge  ̶

 

M’accompagnent nuit et jour rehaussant ton charme,

Paraphant tes cheveux de flammes d’or, arme

Redoutable entre tes mains robustes qui caressent

 

Mon front audacieux ; je me noie à l’entrée

De ton canal, de tes parvis, ô éventré

Par tes jambes frêles qui brisent ma paresse !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         24 mai 2021 – Paris.  

mardi 25 mai 2021

ADAGIO DE DONA



Tu traverses ma vie sans aucun changement,

Rayon de soleil qui éclaire le poète

Voyant, ton serviteur humble : toute ma quête

Du bonheur s’épaissit avec toi, chargement

 

Qui permet au bateau de naviguer ; cément

Galvanisé par tes yeux lumineux, requête

Quotidienne, je prends ta cité, ta maquette

D’or régénérant mon front audacieux ; aimant

 

Étrusque, tu scelles ma destinée de roi

Sans tampon, l’estampe du cœur de l’interroi

Qui recrée l’Afrique désorbitée, sans voix ;

 

J’ai cessé de chanter des aubades pour ton

Corps, mon harmonica célébrant l’oxyton

Du balcon en forêt, l’ange de Courbevoie !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 mai 2021 – Paris.

dimanche 23 mai 2021

COMPLAINTE SUR VINCENT VAN GOGH



Je suis le maître de la couleur : mon audace

Me place au-dessus des garnisons, des canons ;

Mon court pontificat, souvenir de l’ânon

Du lion de Juda, surprend toute candace ;

 

Mon apostolat dans le monde, ma besace

Étendent mon sceptre d’équité, la Manon

D’autrefois restaurée ; je scelle mon renom

Avecque mes tableaux, mes dessins, populace

 

Au cœur de mon projet de société ; j’écris

Ma loi au-dedans des générations, décris

Le voile du temple déchiré qui permet

 

À chacun d’invoquer l’Éternel sans médium ;

Je suis le maître de la couleur, mon podium,

Ma médaille luisent sans cesse, calumet !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         14 mai 2021 – Paris.

 

samedi 22 mai 2021

CRÉPUSCULE DES TEMPS ANCIENS



J’ai été la vache laitière du petit

Troupeau et son berger : malgré ma dévotion,

Ce groupe d’ingrats me dénigrait, leur potion

Magique moisit dans la misère, appétit

 

Impossible dans les tourments ; quand je vêtis

Ces hautains déguisés, ils croient que ma motion

De procédure se flétrirait ; ma caution

S’est tournée vers le ciel de mon Père Aupetit ;

 

Mes rayons de soleil éclairent des milliers

D’étudiants, de lecteurs et d’auditeurs, piliers

Du monde nouveau que je crée loin d’hérétiques

 

Sans auto-jugement ; j’ai déjà tourné leur

Page douloureuse, décharnée par le leurre

Des mots, ma symphonie accordée, synthétique !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         9 mai 2021 – Paris.       

vendredi 21 mai 2021

SONNET POUR NATHAN


 

Je fête de façon paisible douze mois

De complicité, de bonheur avec ma mère

Qui veille sur moi nuit et jour : mes dents mammaires

Confortent sa droite fébrile, chat siamois

 

Tourné vers la bonne nouvelle ; mon hautbois

Chante la symphonie de la vigne, les maires

De notre région en transe pour les primaires,

Mon récif de corail apprivoisé, les bois

 

Du cerf altéré en première position ;

Je fête la paix des braves, proposition

Relative, maman resplendissant de gloire,

 

Mon chapeau melon, ma botte de cuir plantant

Son drapeau prestigieux sur la lune ; j’entends

L’écho des montagnes enneigées de la Loire !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         11 mai 2021 – Paris.

 

 

mercredi 19 mai 2021

Maximilien Dotsé Amegee, un peintre moderne à la croisée des chemins



« Il faut avoir une haute idée, non pas de ce qu'on fait, mais de ce qu'on pourra faire un jour; sans quoi ce n'est pas la peine de travailler. »

(Edgar Degas, 1834-1917)

« Il ne s’agit pas de peindre la vie, il s’agit de rendre vivante la peinture. »

(Pierre Bonnard, 1867-1947)

 

L’œuvre d’art de Maximilien Dotsé Amegee est la réponse au cri de plusieurs générations d’Africains marqués de fer par l’esclavage, la colonisation, le néo-colonialisme, l’oppression permanente du berceau de l’humanité et du tiers-monde, asservis par l’Occident conquérant : peintre franco-togolais, Pape de la poésie togolaise, avocat au barreau de Paris, fin lecteur de la philosophie, de l’histoire, de la culture africaine et occidentale etc, ses tableaux de génie sont les témoins oculaires, palpables de son époque agitée par des centaines de conflits.

Sa chronique intime des guerres ouvertes ou sournoises qui déciment le monde entier place son art au-dessus de la mêlée : sa transparence intérieure s’élabore au fur et à mesure que se déploient ses couleurs à la manière de Vincent Van Gogh, sa palette retravaillée à l’instar de Paul Cézanne, son modelé mystérieux, résonance de Pierre Bonnard, sa vision fragmentée, sa touche divisée convenablement, sa réappropriation du masque africain, ses noces avec les Massaïs, peuple du Kenya et de la corne de l’Afrique.

Maximilien Dotsé Amegee s’ouvre à la terre habitée pour en extraire la sève vivifiante, refusant tout enfermement, les querelles d’écoles qui se réclament d’avant-garde au point de croire qu’elles ont l’apanage de la vérité : cette soif de l’universel s’épaissit dans son plaidoyer pour la Renaissance africaine, son investissement personnel dans l’éducation nationale en France et au Togo, dans la santé, dans la salubrité publique, dans l’hygiène et l’autosuffisance alimentaires, dans la défense des minorités, des droits de l’homme, des enfants de la veuve, des proscrits bondant les rues, et que sais-je encore.

Sa façon unique d’exalter la beauté de la Femme immortalise sa peinture et lui donne une dimension poétique considérable : Maximilien Dotsé Amegee renouvelle le portrait sans tapage, le blason subrepticement ; il célèbre le mariage sans arrière-pensée, le bonheur conjugal avec héroïsme ; la famille de naissance s’épanouit sous le regard des parents ; il protège les enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, rendant caduc le thème kafkaïen de l’enfance douloureuse pour tous ceux qu’il isole dans la vertu.

Néanmoins, Maximilien Dotsé Amegee peint aussi des personnages dégradés, l’environnement qu’on détériore, le patrimoine qu’on livre à la ruine comme le wharf de Lomé, adoptant un point de vue réaliste pour faire réfléchir : loin d’être une plate reproduction du réel, ses tableaux montrent la restitution de l’expérience vécue à travers sa mémoire d’éléphant, « l’image fantôme » selon le photographe Hérvé Guibert.

Comme à l’accoutumée, Maximilien Dotsé Amegee aime relever des défis : il se penche de nos jours sur la géométrisation de la toile, à l’instar des Primitifs italiens comme Masaccio, mariant du coup tradition et modernité dans un art entièrement rénové pour la joie du public.

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         17 mai 2021 – Paris.  

TOCCATA DE MARIAMA



Je plante dans ta vie, comme un clou de girofle,

Ma boussole qui te guide inlassablement :

Ange gardien, ô je veille sur toi gaîment,

Féal de ta mission de sentinelle ; trèfle,

 

Je parfume toujours ta couronne de mufle,

Levier de vitesse calmant valablement

Tes nuits laborieuses, ton front visiblement

Audacieux ; j’accueille tes enfants sur les buffles

 

De ma maison d’été, proche de Camp David ;

Notre cité au ciel, glorieuse, impavide,

Défait le règne de l’antichrist, restaurant

 

La création déchue, l’humanité souffrante ;

Les noces de l’Agneau unissent l’apparente

Surprise de nos liens conjugaux, cormoran !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         14 mai 2021 – Paris.    


vendredi 14 mai 2021

PATRIMOINE DE GRACE ADAKOUVI



« Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance, pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance et la splendeur glorieuse de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination subsiste dans tous les âges. »

 

(Psaumes chapitre 110, versets 10 à 13)

J’ai offert un tableau avecque l’inscription

Précédente à ma sœur lors de son mariage :

Ce trésor affectif nous suit dans le mirage

Des noces, chantant le bonheur, préinscription

 

À l’école de la vie ; j’ai la description

De la félicité à ma portée, virage

Décevant pour ses yeux étoupés ; notre rage

De vaincre va changer l’Histoire, prescription

 

De l’Ancien des jours qui a tourné ses regards

Vers l’extrémité de la terre ; le Hoggar

Écrit les dernières pages pour conquérir

 

Les peuples non-atteints, l’Évangile Covid

Reboisant la forêt côtière qu’on dévide ;

J’offre à ma sœur le ciel luisant sans coup férir !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 mai 2021 – Paris.

 

 

PATRIMOINE DE GRACE ADAKOUVI



« Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance, pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance et la splendeur glorieuse de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination subsiste dans tous les âges. »

 

(Psaumes chapitre 110, versets 10 à 13)

J’ai offert un tableau avecque l’inscription

Précédente à ma sœur lors de son mariage :

Ce trésor affectif nous suit dans le mirage

Des noces, chantant le bonheur, préinscription

 

À l’école de la vie ; j’ai la description

De la félicité à ma portée, virage

Décevant pour ses yeux étoupés ; notre rage

De vaincre va changer l’Histoire, prescription

 

De l’Ancien des jours qui a tourné ses regards

Vers l’extrémité de la terre ; le Hoggar

Écrit les dernières pages pour conquérir

 

Les peuples non-atteints, l’Évangile Covid

Reboisant la forêt côtière qu’on dévide ;

J’offre à ma sœur le ciel luisant sans coup férir !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 mai 2021 – Paris.

 

 

PATRIMOINE DE GRACE ADAKOUVI



« Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance, pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance et la splendeur glorieuse de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination subsiste dans tous les âges. »

 

(Psaumes chapitre 110, versets 10 à 13)


J’ai offert un tableau avecque l’inscription

Précédente à ma sœur lors de son mariage :

Ce trésor affectif nous suit dans le mirage

Des noces, chantant le bonheur, préinscription

 

À l’école de la vie ; j’ai la description

De la félicité à ma portée, virage

Décevant pour ses yeux étoupés ; notre rage

De vaincre va changer l’Histoire, prescription

 

De l’Ancien des jours qui a tourné ses regards

Vers l’extrémité de la terre ; le Hoggar

Écrit les dernières pages pour conquérir

 

Les peuples non-atteints, l’Évangile Covid

Reboisant la forêt côtière qu’on dévide ;

J’offre à ma sœur le ciel luisant sans coup férir !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 mai 2021 – Paris.

 

 

mercredi 12 mai 2021

LA TRAVERSÉE DU JOURDAIN



Je prêche à l’Église brillamment renouant

Avec l’ordre puis la bienséance marquant

Mes frères et sœurs sans tapage remarquant

Qu’avec Moïse, la verge fendit, nouant

 

Une fin glorieuse, la mer en dénouant

L’attaque égyptienne : Josué, embarquant

Le peuple d’Israël, innove débarquant

Les Lévites, fleuve de vie, qui, déjouant

 

Les pièges, nous place l’Éternel des armées

Au cœur de la marche royale ; réarmé

Pour servir de courroie à la terre en guenilles,

 

Je porte aux victimes du rouleau compresseur

Un habit de gloire, un vêtement d’épaisseur

Qui varie selon ta grâce, échos des chenilles !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         22 avril 2021 – Paris.

 

        

lundi 10 mai 2021

PIZZICATO DE JEDIDAH



J’ai fêté mes dix ans sobrement, loin des yeux

Lumineux de papa qui veille de manière

Remarquable sur moi : j’ai fêté la bannière

Et la croix sans pétard, regardant les moyeux

 

De la capitale tranquillement ; mes yeux

De reine de Juda scintillent, la plénière

De notre assemblée sur le qui-vive ; lanière

De ma génération endettée, mes cayeux

 

Interpellent tous ceux qui ont soif de la vraie

Liberté ; j’ai fêté mes dix ans sans ivraie

Soupirant après les eaux paisibles, justice

 

D’Élohim, abreuvoir des proscrits, château fort

De leur restauration, le porche du confort

À la terre entée sur la fâcheuse injustice !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         10 mai 2021 – Paris.

 

 

samedi 8 mai 2021

SONNET POUR DÉSIRÉ



Je suis heureux de te retrouver à Paris,

Plus brillant que jamais : tes années de génie

Ne font que commencer, là où la vilénie

Des méchants voulait te réduire au canaris ;

 

Je suis heureux de te retrouver à Paris,

Plus brillant que jamais : les années de déni

Font ta carapace ; seul ton cheval hennit

Dans ta génération, loin des grands tamaris

 

Qui avaient bercé ton enfance studieuse ;

Ton Master recherché décrit la radieuse

Vie qui t’attend ; l’ombre de ton Père refait

 

Surface pour couvrir de rosée tes matins

D’orage, calmer tes tempêtes, tes patins

Roulant sans relâche, l’ennemi contrefait !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         8 mai 2021 – Paris.   

 

 

jeudi 6 mai 2021

GRIMOIRE D’ALASSANE OUATTARA



J’ai laissé la meute de chiens bâtards violer

La Première dame de tous les Ivoiriens

Sans les pénaliser : majordome vaurien,

Je défends mon bilan désastreux ; barioler

 

Mes costumes sans fin, tyranniser, miauler,

Empoisonner toujours mes rivaux, lémurien

Fébrile, est mon appel ; diktats des Sumériens

Dirigent toute ma dictature, piauler,

 

Gesticuler, froncer les sourcils, ma rançon ;

J’ouvre la boîte de Pandore, charançon

Sans discernement, prêt pour passer dans la trappe ;

 

Mon génocide me chambarde, l’échafaud

M’étreint sans rémission, roitelet, porte-à-faux

D’un continent à la mer, brigand qu’on attrape !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         2 mai 2021 – Villiers-le-Bel.

 

 

 

mardi 4 mai 2021

HYMNE POUR LE 29 AVRIL



Je porte un vêtement de louange pour faire

Amende honorable à l’Éternel des armées

Qui glorifie son nom dans ma vie : réarmée

Pour briller, je gagne mon pari sans défaire

 

Ma foi éprouvée par le feu, sans contrefaire

Ma mission ; pionnière de mon temps malfamé,

J’écris ma symphonie, mes émaux et camées

En marche pour changer de cap ; je vais refaire

 

Le chemin des brebis qui entendent la voix

Du bon berger sans coup férir, l’œil des grivois

Entièrement crevé ; mon roman familial

 

Se déploie en douceur, mon paradis perdu

Retrouvé sans peine ; je suis reine éperdue,

Mon prince charmant sur le podium, joie filiale !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         25 avril 2021 – Paris.   

 

dimanche 2 mai 2021

AUTOPORTRAIT 76



J’ai conçu Jedidah au moment où sa mère

S’y attendait le moins, mais l’Éternel pourvoit

Toujours à nos besoins : prophétesse qui voit

Au-delà de toute apparence, tous les maires

 

T’accueillent, communes restaurées ; dents mammaires,

Tu rassembles les tiens sans peine à Courbevoie

Régénérant notre vie brillamment, convoi

Dont le parfum de nard de grand prix au brumaire

 

Réécrit l’histoire tronquée des héritiers

Qui couraient miséreux ; joie de cohéritiers,

Esclaves sur chevaux de race redescendent,

 

Jugement d’Élohim en branle pour porter

Aux justes leur habit de gloire, remporter

L’ultime victoire qui s’étend et transcende…

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         25 avril 2021 – Villiers-le-Bel.