lundi 26 septembre 2022

SARAH



J’ai été l’épouse d’Abraham, le papa

Des croyants : stérile pendant un long moment,

J’ai donné naissance à Isaac, mon froment

Délicieux qui confond mes détracteurs ; repas

 

Copieux, j’honorais mon mari, mon trépas,

Bouleversant sa vie intime : mon roman

D’apprentissage se lit comme un boniment ;

J’ai été l’épouse d’Abraham, le papa

 

Des croyants : stérile pendant un long moment,

J’ai donné naissance à Isaac, mon froment

Délicieux qui confond mes détracteurs ; soumise,

 

Je respectais beaucoup mon mari, l’appelant

Mon Seigneur ; je l’ai poussé dans les bras branlants

D’Agar, ma servante, hélant la Terre promise !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 septembre 2022 – Villiers-le-Bel.

jeudi 22 septembre 2022

SONNET POUR DAOUD ALY MOHAMMEDINE



« Venez auprès de moi, vous tous qui portez des charges très lourdes et qui êtes fatigués, et moi je vous donnerai le repos. Je ne cherche pas à vous dominer. Prenez donc, vous aussi, la charge que je vous propose, et devenez mes disciples. Ainsi, vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, la charge que je mettrai sur vous est facile à porter, ce que je vous donne à porter est léger. »

(Matthieu chapitre 11, versets 28 à 30)

Général, tu réponds à un appel suprême :

Tu mets tout en œuvre pour la Libération

Du Mali ; l’Afrique et le tiers-monde – ration

A notre Créateur – t’acclament, nos problèmes

 

Réglés par nous-mêmes ; la grâce et la paix sèment

Notre action, car tous tes concitoyens – passion

Du régime actuel – sont restaurés : nation

Prospère, le Mali rafraîchit le front blême,

 

Essuie les larmes de toute population

Opprimée, asservie par la crémation

Du système sombre qui gouverne le monde ;

 

Général, tu réponds à un appel suprême :

Ô nous avons choisi de régler nos problèmes

Nous-mêmes, nous prenons tous les trônes immondes !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         22 septembre 2022 – Paris.

 

mardi 20 septembre 2022

ADAGIO DE DIAWARA AOUA PAUL DIALLO



« Vous, nos ennemis, ne vous réjouissez pas à cause de nous. Si nous sommes tombés, nous nous relèverons. Si nous sommes dans la nuit, le Seigneur est notre lumière. Nous devons supporter la colère du Seigneur, parce que nous avons péché contre lui. Mais un jour viendra où il défendra notre cause et nous fera justice. Il nous conduira vers la lumière et nous couvrira de ses bienfaits. Quand nos ennemis verront cela, ils seront couverts de honte. Eux, ils nous demandaient : « Et le Seigneur, votre Dieu, que fait-il ? » On les écrasera comme de la boue dans les rues, et nous verrons cela. Le jour vient où les murs de votre capitale seront reconstruits. Ce jour-là, votre territoire sera agrandi. Alors, vos frères reviendront chez vous, depuis l’Assyrie et l’Égypte, des bords du Nil et de l’Euphrate, du bord des mers et des régions des montagnes. Le reste du monde deviendra un désert à cause de la méchanceté de ses habitants. »

(Michée chapitre 7, versets 8 à 13)

Je revalorise le travail des Maliens

Où qu’ils se trouvent, de façon harmonieuse

Avec le régime actuel qui est berceuse

Des enfants du pays ; ô j’ai brisé les liens

 

Qui retenaient captif tout le peuple malien :

J’encourage toujours la vocation, heureuse

De libérer mes sœurs et frères ; bienheureuse,

Je revalorise le travail des Maliens

 

Où qu’ils se trouvent, de façon rigoureuse

Avec le régime actuel qui est berceuse

Des enfants du pays ; j’affranchis tous mes frères

 

Et sœurs désemparés : je scelle ma prière,

Contente de régner paisiblement, le lierre

Qui nous étouffait est découpé, mon confrère !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         20 septembre 2022 – Paris.

 

 

jeudi 15 septembre 2022

MANDAT D’ASSIMI GOÏTA



« Les Israélites recommencent à faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur. À cause de cela, le Seigneur encourage Églon, roi de Moab, à agir contre Israël. Églon met de son côté les Ammonites et les Amalécites, puis il part attaquer Israël. Ils prennent Jéricho, la ville des Palmiers. Pendant 18 ans, les Israélites sont sous le pouvoir d’Églon, roi de Moab. Ils crient vers le Seigneur, et le Seigneur leur envoie quelqu’un pour les sauver. C’est Éhoud, fils de Guéra, de la tribu de Benjamin, un homme habile de sa main gauche. Les Israélites envoient Éhoud porter un cadeau à Églon, roi de Moab. Éhoud se fabrique une épée d’environ 50 centimètres et qui coupe des deux côtés. Il l’attache sous son vêtement, contre sa cuisse droite. Puis il va présenter son cadeau à Églon, qui est un homme très gros. Quand il a donné le cadeau, Éhoud part avec les hommes qui l’ont apporté. Quand il arrive près des statues des dieux qui sont près du Guilgal, il revient sur ses pas et il dit : « Mon roi, j’ai un message secret pour toi. » Le roi commande à ses serviteurs de le laisser, et tous s’en vont. Églon est assis dans la chambre fraîche qui lui est réservée sur la terrasse. Éhoud lui dit : « J’ai un message de Dieu pour toi. » Alors le roi se lève de son siège. Avec sa main gauche, Éhoud prend l’épée qui est sur sa cuisse droite et il l’enfonce dans le ventre du roi. Elle entre tout entière avec la poignée, et la graisse se referme sur la lame, parce qu’Éhoud ne retire pas l’épée. Ensuite, Éhoud ferme à clé les portes de la chambre, et il sort par derrière. Quand il est sorti, les serviteurs arrivent et ils voient les portes fermées. Ils pensent que le roi se soulage à l’intérieur. Ils attendent longtemps, mais le roi n’ouvre pas la porte de la chambre. Alors ils prennent la clé et ils ouvrent. Ils trouvent leur maître étendu à terre, mort ! Pendant tout ce temps, Éhoud a fui. Il dépasse les statues des dieux et il se sauve vers la région de Séira. Quand il arrive là, il sonne de la trompette dans la région montagneuse d’Éfraïm, pour rassembler les Israélites. Puis il se met à leur tête et ils descendent des collines. Il leur dit : « Suivez-moi ! Le Seigneur a livré vos ennemis moabites en votre pouvoir. » Les Israélites descendent derrière Éhoud, ils prennent aux Moabites les passages du fleuve Jourdain et ils ne laissent personne le traverser. Ce jour-là, ils battent les Moabites, environ 10 000 hommes, des soldats forts et courageux. Personne ne reste en vie. À partir de ce moment, les Moabites sont sous le pouvoir des Israélites, et le pays connaît la paix pendant 80 ans. »

(Juges chapitre 3, versets 12 à 30)

J’ai déjà dissipé le brouillard qui couvrait

Le Mali : j’ai vaincu le camp des oppresseurs

Qui nous emprisonnaient, j’ai bloqué leurs brasseurs,

Faisant tourner à plein régime tous nos vrais

 

Secteurs d’activités ; l’algue qui recouvrait

Notre pays s’en va chancelant, les tresseurs

De cordes heureux de bien agir, les casseurs

De pierre à l’échafaud : tous ceux qui découvraient

 

La supercherie de la France sont surpris

Par la cruauté de l’Occident ; j’ai compris

Leurs manèges depuis fort longtemps : c’est pourquoi,

 

J’ai pris le pouvoir pour libérer le Mali ;

J’ai déjà dissipé le brouillard, mes rallyes

Libèrent le Mali, flèches dans mon carquois !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         15 septembre 2022 – Paris.

lundi 12 septembre 2022

ADAGIO DE DIÉMINATOU SANGARÉ



« Qui a cru à la nouvelle que nous avons apprise ? Qui a reconnu la puissance du Seigneur ? Devant le Seigneur, le serviteur a grandi comme une petite plante, comme une racine qui sort d’une terre sèche. Il n’avait ni la beauté ni le prestige qui attirent les regards. Son apparence n’avait rien pour nous plaire. Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien. Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse. Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence. On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple. Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne. Mais le Seigneur donne raison à son serviteur écrasé. Et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des enfants et il vivra encore longtemps. Par lui, le Seigneur réalisera son projet. À cause des souffrances qu’il a supportées, il verra la lumière, il sera rempli de bonheur. Mon serviteur, le vrai juste, rendra justes un grand nombre de gens, parce qu’il s’est chargé de leurs péchés. C’est pourquoi je le mets au rang des plus grands. Il partagera les richesses des ennemis avec les puissants. En effet, il a accepté librement de mourir et d’être mis avec les bandits. Oui, il a porté les péchés de beaucoup de gens et il est intervenu pour les coupables. »

(Ésaïe chapitre 53, versets 1 à 12)

Je voudrais soigner les Maliens avec les arrhes

De l’Esprit : je mettrai fin à la médecine

À deux vitesses, je vais garder les bassines

Pour notre cher pays ; toutes les œuvres d’art

 

Du Mali retrouvent leur éclat, les amarres

Larguées sans complexe : j’ouvre des officines

Partout pour restaurer la santé, je raffine

L’accès à tous les soins médicaux, tintamarres

 

De bidons, ne pouvant troubler notre quiétude ;

Je voudrais soigner les Maliens sans inquiétude,

Avecque les arrhes de l’Esprit : je mettrai

 

Fin à la médecine à deux vitesses qui

Plombait notre terre desquamée, sans acquis

Pour les autochtones ; bref, je ne permettrai…

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 septembre 2022 – Paris.  

 

 

 

 

vendredi 9 septembre 2022

ADAGIO DE DEMBÉLÉ MADINA SISSOKO



« Pour moi, frères et sœurs chrétiens, je n’ai pas pu vous parler comme à des personnes qui ont l’Esprit Saint. Je vous ai parlé seulement comme à des personnes faibles, à des chrétiens qui sont encore des bébés dans la foi. Je vous ai donné du lait à boire, et non une nourriture solide, parce que vous ne pouviez pas la supporter. Même maintenant, vous ne pouvez toujours pas la supporter, parce que vous êtes encore faibles. En effet, parmi vous, il y a de la jalousie et des disputes. Alors, est-ce que vous n’êtes pas des gens faibles ? Est-ce que votre façon de vivre n’est pas encore bien humaine ? Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », quand un autre dit : « Moi, j’appartiens à Apollos », est-ce que ces paroles ne sont pas encore bien humaines ? Apollos, c’est qui ? Et Paul, c’est qui ? Nous sommes seulement des serviteurs de Dieu. C’est par nous que vous êtes devenus croyants, et chacun de nous a travaillé selon les dons que Dieu lui a faits. Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait pousser. Celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien. Mais celui qui fait pousser est tout, et c’est Dieu. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n’y a pas de différence. Mais Dieu donne à chacun sa récompense, selon son travail. Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu. Vous êtes aussi la maison de Dieu. Selon le don que Dieu m’a fait, j’ai placé les fondations comme un bon constructeur. Un autre construit dessus. Mais chacun doit faire attention à la façon de construire dessus. Les fondations sont déjà là : c’est Jésus-Christ. Personne ne peut en placer d’autres. On peut construire sur ces fondations avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille. Peu importe ! Le travail de chacun sera visible, et on le connaîtra le jour du jugement. Ce jour-là, il y aura un grand feu, et ce feu montrera la qualité du travail de chacun. Si quelqu’un a construit une maison qui résiste au feu, celui-là recevra une récompense. Au contraire, si son travail est brûlé, il perdra tout. Lui, il sera sauvé, mais comme quelqu’un qui traverse le feu pour s’échapper. »

(1 Corinthiens chapitre 3, versets 1 à 15)

Je construis des routes au Mali, rénovant

L’habitat des Maliens fièrement : ingénieur

En génie civil, je bâtis de l’intérieur

La muraille de mon cher pays, innovant

 

Partout pour conférer l’onction des auvents

À la génération consciente ; extérieur

Balayé comme il faut, je revois des scieurs

De bois le sourire aux lèvres : mon émouvant

 

Projet de société régénère la terre

De nos aïeux, livrée aux fripons ; mandataire

D’une ère nouvelle, je construis la cité

 

De demain sans aucun tapage : je rénove

L’habitat des Maliens fièrement, car j’innove

Partout pour conférer l’onction sans cécité !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         9 septembre 2022 – Paris.  

 

mardi 6 septembre 2022

ADAGIO DE WADIDIÉ FOUNÈ COULIBALY



« Devant la lumière de tes flèches qui volent, devant les éclairs de ta lance, le soleil et la lune restent sans bouger. Rempli de colère, tu avances sur la terre, furieux, tu écrases les autres peuples. Tu es sorti pour sauver ton peuple, pour sauver le roi que tu as consacré. Tu renverses le chef du clan des gens mauvais, tu détruis complètement ses alliés. Tu perces la tête des chefs ennemis avec leurs propres flèches. Ils arrivaient en courant comme une tornade pour nous chasser de tous côtés. Ils poussaient des cris de joie comme s’ils allaient dévorer un pauvre en se cachant dans leur abri. Tu avances dans la mer avec tes chevaux, au milieu des vagues puissantes. J’entends tout ce bruit et je suis bouleversé. Ma bouche tremble de peur, mon corps devient très faible. Mes jambes ne tiennent plus debout. En silence, j’attends le jour du malheur pour aller combattre le peuple qui nous attaque. Les figuiers ne fleurissent plus, les vignes ne donnent plus de raisin, les oliviers ne portent plus d’olives, les champs ne produisent aucune nourriture. Il n’y a plus de moutons dans les bergeries, plus de bœufs dans les abris. Mais moi, je trouve ma joie dans le Seigneur, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve. Le Seigneur Dieu est ma force. Il me rend aussi rapide que les biches, il me fait marcher sur les hauteurs. »

(Habacuc chapitre 3, versets 11 à 19)

Je me bats dans tous les sens depuis très longtemps

Pour que tous les Maliens soient rayonnants de joie :

Je protège mes sœurs qui brillent, Albigeois

Obligés de suivre la marche ; le printemps

 

Construit l’édifice de nos enfants en temps

Réel et promeut la Famille, rabat-joie

Sans droit de cité chez nous ; tous les villageois

Épanouis se réjouissent, contretemps

 

Ne pouvant ébranler leur détermination

À vivre heureux dans leur pays : notre nation

Souffle de nouveau, car notre voyage vers

 

La Terre promise ne vient que confirmer

Notre aspiration profonde et affirmer

Notre identité ; je me bats pour l’univers !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         6 septembre 2022 – Paris.  

lundi 5 septembre 2022

SALOMÉ


 

Je demande à Hérode de décapiter

Jean-Baptiste, celui qui a réprimandé

Le roi pour l’inceste : ma mère a demandé

La tête du porte-parole, dépité

 

Par son adultère ; j’ai bien dynamité

Ce barde d’Israël : je suis recommandée

Par maman perfide comme truie, j’ai mandé

Hérode de tuer Jean-Baptiste, cité

 

Par Jésus-Christ comme le sommet des humains,

Le plus grand prophète ; je demande la main

Du diable à Hérode, le roi incestueux :

 

Je demande à Hérode de décapiter

Jean-Baptiste, le grand prophète, dépité

Par son adultère, fleuve majestueux !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         4 septembre 2022 – Villiers-le-Bel.

 

 

ADAGIO DE SIDIBÉ DÉDEOU OUSMANE



« Voici les paroles que le Seigneur m’a adressées : « Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais. Avant ta naissance, je t’ai choisi pour me servir. J’ai fait de toi mon porte-parole auprès des peuples. » J’ai répondu : « Hélas ! Seigneur Dieu, je ne sais pas parler, je suis trop jeune. » Mais le Seigneur m’a dit : « Ne dis pas : “Je suis trop jeune.” Tu iras partout où je t’enverrai. Tu diras tout ce que je te commanderai. N’aie pas peur des gens ! En effet, je suis avec toi pour te délivrer. » Voilà ce que le Seigneur m’a déclaré. Ensuite, le Seigneur a avancé la main. Il a touché ma bouche et il a dit : « Je mets mes paroles dans ta bouche. Tu vois, aujourd’hui, je te confie une mission auprès des peuples et des royaumes. Tu vas arracher et abattre, détruire et démolir, construire et planter. »

(Jérémie chapitre 1, versets 4 à 10)

J’enseigne aux plus mignons de la terre la paix

Dans la dignité qu’on retrouve de nos jours ;

J’enseigne aux plus mignons de la terre la paix

De l’hymne national, triomphant pour toujours

 

Du colonialisme ; j’enseigne aux portefaix

À aimer le Mali sans frayeur, leur séjour

Sur la terre vraiment significatif ; paix

Et grâce à mon peuple opprimé par l’abat-jour ;

 

J’enseigne aux plus mignons de la terre la paix

Dans le cœur, la grâce qui conduit de Roubaix

Le peuple qui vit dans l’obscurité ; j’enseigne

 

Aux plus mignons de la terre tout le bonheur

De servir son pays sans trahir par malheur

Ses frères et sœurs qui sont sacrés, ô j’enseigne !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         5 septembre 2022 – Paris.

vendredi 2 septembre 2022

SONNET POUR ALOU BOÏ DIARRA



« La bonté du Seigneur n’est pas épuisée, il n’a pas fini de montrer son amour. Chaque matin, sa bonté et son amour sont tout neufs. Oui, ta fidélité est immense ! Je me dis : « Le Seigneur est mon trésor. » C’est pourquoi je compte sur lui. Le Seigneur est bon pour celui qui met sa confiance en lui, pour celui qui le cherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur. C’est une bonne chose pour l’être humain de se soumettre à des règles dès sa jeunesse. »

(Lamentations chapitre 3, versets 22 à 27)

J’ai acheté des avions de combat modernes

Pour l’armée malienne, renforçant la défense

Aérienne de mon pays : toute l’offense

De nos détracteurs à bâbord, puisque je cerne

 

Notre territoire des airs ; ô je décerne

La palme aux dirigeants actuels : notre enfance

Joyeuse dépend de leurs actions de défense

De nos droits ; je revois constamment Jules Verne

 

Faire le tour de ce monde en flammes sans peur

Parce que le Mali protège sans torpeur

Tous ses habitants ; j’ai acheté des avions

 

De combat modernes pour l’armée malienne,

Renforçant nos soldats autour des éoliennes :

Notre libération commence cher Janvion !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         2 septembre 2022 – Paris.

jeudi 1 septembre 2022

MANIFESTATIONS CONTRE LES SANCTIONS DE LA CEDEAO



« Voici ce que je pense : quand l’héritier est encore enfant, il n’est pas différent d’un esclave. Pourtant, c’est lui qui sera le propriétaire de tout. Mais il doit obéir à des personnes qui s’occupent de lui et de ses affaires, jusqu’au jour fixé par son père. Pour nous, c’est la même chose. Avant, nous étions comme des enfants, nous étions esclaves des forces du monde. Mais quand le moment décidé par Dieu est arrivé, Dieu a envoyé son Fils. Il est né d’une femme et il a vécu sous la loi de Moïse. Il est venu pour rendre la liberté à ceux qui vivent sous la loi, et pour faire de nous des enfants de Dieu. Oui, vous êtes vraiment ses enfants. La preuve, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, l’Esprit qui nous fait dire : « Abba ! Père ! » Donc, tu n’es plus un esclave, mais un enfant de Dieu. Et comme tu es son enfant, Dieu te donnera l’héritage qu’il garde pour ses enfants. »

(Galates chapitre 4, versets 1 à 7)

Je multiplie de faux problèmes pour tromper

Les pays d’Afrique : je voudrais faire échec

Aux patriotes qui dirigent comme évêque

Le Mali ; le peuple malien va te pomper

 

Scélérat président, afin de regrouper

Ses forces pour agir : ta gueule de métèque

Fermée est un signal pour les médiathèques

Modernes partout dans le monde ; découper

 

Le gâteau sans nous, c’est fini ; je multiplie

De faux problèmes pour tromper ceux qui supplient

Notre Créateur de libérer le Mali

 

Et notre continent à la mer ; je rassemble

L’armée de David pour gagner ceux qui assemblent

Des reptiles contre nous, leur chasuble salie.

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         1er septembre 2022 – Paris.

 

 

SONNET POUR THIERRY LAWSON


 

Prophète des nations, tu délivres les gens

Qui sont prisonniers du diable, et puis tu leur donnes

La vie de manière abondante : tu redonnes

Vigueur aux ossements desséchés ; contingent

 

De l’Éternel Rapha, tu guéris les régents,

Les pasteurs, membres de l’Église : je fredonne

Un cantique nouveau grâce à toi, je m’adonne

À mon ministère grâce à toi, les agents

 

De l’accusateur qui me poursuivait confus ;

Prophète des nations, tout ce qui est touffu,

Tu le mets en ordre pour qu’il brille, tu fais

 

La loi aux esprits du monde des ténèbres,

Puisque tu mets fin à tous les coursiers funèbres ;

Prophète des nations, tu prends les murs défaits !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         30 mai 2022 – Paris.