Je voudrais voyager constamment pour défaire
Ma vie sédentaire chiante, mes aubaines
Enfouies dans le vent, déchargeant bien la benne
De mes fatigues sur le cep pour contrefaire
Mes détracteurs surpris par mon essor, mes fers
Tombant un à un à l’orée de l’Aquitaine,
Mon cheval ailé me conduisant de la plaine
Au palais royal, sans anicroche, confrère
Altruiste rythmant la danse ! J’ai quitté
La vallée de larmes, l’oasis méritée
M’enchantant sans cesse, boule de neige éclose
En été, jaumière peaufinant la moisson
Des palmiers au tournant du siècle, ma boisson
Préférée étanchant ma soif loin des scléroses !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
5 septembre 2019 – Cergy.
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