vendredi 26 juillet 2019

PRÉSENTATION DU RECUEIL DE POÈMES INTITULÉ HANTZ EN ALEXANDRINS DE KOUDOUOVOH ANANIVI HOSÉ PAR M. AGBODJI KOSSI ISAAC LORS DE LA DÉDICACE QUI A EU LIEU CE 11 AVRIL 2015




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Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Honorables invités,

La littérature togolaise dans son ensemble, la poésie particulièrement, engendre en ce jour, un nouvel enfant, un chef-d’œuvre tout à fait exceptionnel dans sa forme et dans son fond.
Depuis quelques temps, le poète sans égal, le sonnettiste hors pair, Monsieur KOUDOUOVOH Ananivi Hosé n’a cessé d’apporter à la littérature togolaise un renouveau qui la booste au-delà des frontières linguistiques et géographiques dans le monde entier. Celui que le public lecteur togolais a su surnommer « le Roi du sonnet » avait déjà publié depuis 2013 jusqu’à ce jour quinze recueils de poèmes dont Lamentations sur la Côte d’Ivoire, Sel et lumière dans ma cité, L’Entrée dans le repos de l’Éternel, Éducation, Le Temps de l’Afrique, L’Aigle de Dalia, Tempo di femina entre autres.
L’œuvre qui nous rassemble en ce jour est aussi un recueil de poèmes intitulé Hantz en alexandrins. Composé de 21 sonnets, cet ouvrage, selon le poète, « plante un nouveau décor dans la haute société, celle du show-biz, où ces sonnets sans tache ni ride exaltent une jeune fille célèbre, flambeau, étendard, porte-parole, avocate, thérapeute… d’une nation pilote que l’Afrique chérit, malgré la boue épaisse, la débâcle et l’ignominie ». C’est une véritable épopée qui vient assouvir la soif du lecteur togolais si l’on s’en tient tant au niveau du fond que de la forme.
En effet, Hantz en alexandrins est un recueil de rupture, mais une rupture exaltée, une rupture dans la façon d’écrire mais aussi dans la façon de dire. Hantz en alexandrins est aussi l’aboutissement d’un cheminement engagé depuis Tempo di femina où le poète avait jeté les bases de l’exaltation de la beauté féminine et l’amour au sens biblique du terme que le poète témoigne à l’endroit de toutes celles qu’il a croisées ou frôlées dans son parcours.
Par ces vers, KOUDOUOVOH Ananivi Hosé a le mérite d’avoir créé de puissants mythes féminins qui ont renouvelé les figures de l’amour dans la littérature. Il s’agit des figures comme Débora, Nadège, Hantz…
Il est passé de la splendeur lexicale (le choix et l’agencement des mots) à la teinture nominale, autrement dit, le poète impose aux mots qu’il choisit la place qu’il veut en fonction de l’effet qu’il cherche à produire.
Il a aussi porté les effets sonores aux nues, en les transformant en orchestration poétique, jeu des syllabes sonores d’un nom, d’un sujet ou d’un objet du poème.
Par ailleurs, il a métamorphosé la chute impressionnante en atterrissage glorieux et transformé le rythme saisissant en un chant sacré de l’âme.
Dans les 21 sonnets de Hantz en alexandrins, l’âme du poète se fond et se confond, c’est-à-dire s’unit à celle du personnage épique, celle qui porte le diadème et défend le Togo partout ailleurs. Le poète s’est singulièrement intéressé non à la beauté physique et intellectuelle (qui d’ailleurs accroche et séduit tout homme) dans l’épopée mais à celle de l’âme.
En somme, Hantz en alexandrins constitue une merveille qui hisse l’écriture du Roi du sonnet, les écrits du poète Ananivi Hosé KOUDOUOVOH au rang des œuvres immortelles.
Puisse le lecteur, purgé de tout préjugé, lire ces sonnets méticuleusement, sachant que chaque mot, chaque vers est l’émanation d’une inspiration qui allie le don et le polissage du don par l’apprentissage qui fait du poète le Maître de son art : l’art de la poésie.


Isaac Kossi AGBODJI

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