mardi 30 juillet 2019

FAURE GNASSINGBÉ CHANTE :





J’ai ostracisé le poète voyant chaque
Jour, inquiet, me sentant toujours léger devant
Lui. Ami d’enfance, je connais, redevant
À son frère Jeannot, notre parrain, Meschac,

Prédestiné à la gloire ! Toute l’arnaque
De mes godillots le vise. Toujours devant
Le danger, ferme dans la foi, son Dieu devant
Lui, je le vois franchir le Rubicon, Sischac

Décroissant fièrement ! Dans le leurre des mots,
Combattif pour Sion, j’ai scellé ses émaux
Et camées in petto, défendant son Tempo

Di Africa, au plus haut point, souvent surpris
Par sa constance sur le chemin. J’entrepris
De l’épauler à ma façon, sans entrepôt !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
10 mai 2015 – Lomé.

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