vendredi 26 juillet 2019

AVANT-PROPOS. CONSTRUIRE LE RÊVE TOGOLAIS DANS LES LIMBES DE LA PAIX ET DU DÉVELOPPEMENT, RÉVÉLÉS PAR L’ESPRIT DE VIE !



J’ai rompu avec les habitudes de la maison pour écrire ce recueil de poèmes étranges. J’ai rompu avec les puristes pour l’éclosion d’une aube nouvelle, à l’allure de diadème. J’ai rompu avec mon procédé d’écriture, affermi par le temps, pour tracer ces arabesques folles, à un moment critique de notre histoire tronquée, à réécrire !
En vérité, c’est sous le signe bizarre de la rupture qu’il faudra comprendre Hantz en alexandrins, mon seizième recueil de poèmes, rédigés dans l’intervalle d’un mois, par ordre de l’Esprit de Dieu, pour apporter mon soutien public à une icône, à une figure féminine, à l’avant-garde de l’affirmation du Togo dans le concert des nations.
J’offre à mes lecteurs et à mes auditeurs une image de l’égérie, simple et humble, mais audacieuse et imprévisible. J’ai coulé dans le marbre sa stèle, j’ai dressé son monument sur sa terre d’élection, au milieu des siens, afin de montrer au monde entier combien elle est comprise et aimée dans son pays !
Œuvre littéraire inédite, Hantz en alexandrins plante un nouveau décor dans la haute société, celle du show-biz, où ces sonnets sans tache ni ride exaltent une jeune fille célèbre, flambeau, étendard, porte-parole, avocate, thérapeute… d’une nation pilote que l’Afrique chérit, malgré la boue épaisse, la débâcle et l’ignominie.
Ce poème pictural traduit les aspirations d’un peuple opprimé, méprisé, réduit à la portion congrue par le péché, le manquement au but, le refus d’écouter la voix de l’Éternel et de lui obéir… Livré par le Créateur en courroux aux foudres des tyrans et consorts, sa servitude finie est amplement chantée dans ce florilège où l’héroïne fait corps avec le templum, l’espace oraculaire, délivré du joug de fer, pesant longtemps à son cou.
Vrai corps, texte liturgique, Hantz en alexandrins supplante le discours orthodoxe naïf et les reliques de la poésie dilettante de la femme aimée. Par-delà le chant épique, l’imagerie wagnérienne, actualisée et sublimée, défait la pourriture, enlève la souillure de l’incarnation, épure l’or à l’épreuve du feu de l’orfèvre…
Sur la lyre d’Orphée, j’ai psalmodié, épluché un tubercule de grand prix, voulant frayer un chemin dans le désert, au profit de l’autruche et du chacal qui glorifient le Père céleste pour la chose nouvelle qui fait déjà briller l’or de l’humanité, comme une étoile au firmament.
Lavis, ce lapis-lazuli fait entrer Alexandrine Yawa Hantz, alias Sandy Campell, la Miss Beauty Africa 2014, vivante au Louvre.
Puisse ce magistère nouveau auquel la reine de gloire prélude contribuer à parfaire notre intimité avec Dieu, à apporter la paix véritable à tous les humains, à voir l’éclatement des dons, constamment étouffés en la femme, pour un développement éternel, harmonieux, glorieux, inspiré par l’Esprit de vie qui restaure dans l’unité corps, âme et esprit, selon le plan originel du Créateur pour toute la création rayonnante.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

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