lundi 11 avril 2022

ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN FRANCE



« Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple décident tous ensemble de faire mourir Jésus. Ils le font attacher, ils l’emmènent et le livrent à Pilate, le gouverneur romain. (…) À chaque fête de la Pâque, le gouverneur a l’habitude de libérer un prisonnier, celui que la foule veut. À ce moment-là, il y a un prisonnier célèbre. Il s’appelle Jésus Barabbas. Les gens se sont rassemblés, et Pilate leur demande : « Je vais vous libérer un prisonnier. Qui voulez-vous : Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle Messie ? » En effet, Pilate sait bien qu’ils lui ont livré Jésus par jalousie. Pendant que Pilate est assis au tribunal, sa femme envoie quelqu’un pour lui dire : « Ne t’occupe pas de l’affaire de cet homme innocent ! Cette nuit, dans un rêve, j’ai beaucoup souffert à cause de lui. » Les chefs des prêtres et les anciens poussent la foule à demander Barabbas et à faire mourir Jésus. Le gouverneur leur dit : « Je vais vous libérer un prisonnier. Lequel des deux voulez-vous ? » Ils répondent : « Barabbas ! » Pilate leur demande : « Qu’est-ce que je vais donc faire de Jésus qu’on appelle Messie ? » Tout le monde répond : « Cloue-le sur une croix ! » Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils se mettent à crier encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! » Pilate voit qu’il n’arrive à rien, et l’agitation est de plus en plus grande. Alors il prend de l’eau et il se lave les mains devant la foule en disant : « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. C’est votre affaire ! » Tout le peuple lui répond : « Nous acceptons d’être responsables de la mort de cet homme, nous et nos enfants ! » Alors Pilate leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet et il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix. »

(Matthieu chapitre 27, versets 1 à 2 et 15 à 26)

J’ai plébiscité les plus mauvais candidats

Pour traire ma jument efflanquée : haridelle,

Je joue avec le feu, broyant ma citadelle

Sans vergogne, bourreau du peuple ; le mandat

 

Précédent m’a ployé, pourtant, le Concordat

Peint en bleu marine m’ensorcelle : urodèle,

Je rampe sans faire attention aux modèles

De la foi ; esclave frétillant, nos soldats

 

Meurent dans les guerres insensées que je livre

Partout dans le monde : Éternel, viens, délivre

Mon pays d’adoption des griffes du serpent ;

 

J’ai plébiscité les plus mauvais candidats

Pour traire ma jument efflanquée, candidats

De la séduction, non de l’amour, mon arpent !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         11 avril 2022 – Paris.

 

 

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