mercredi 5 octobre 2022

SONNET POUR SCHELER



 

Tu rends un service inestimable à l’Église :

Tu gardes le parking sans arrêt, compagnon

Fidèle de plusieurs ministres ; ton pignon

Sur rue t’attire de nombreux clients, la bise

 

Soufflant en continu pour dorer tes valises :

Tu sers humblement tes frères et sœurs, rognon

Du Père céleste qui change – champignon

Vénéneux – ton destin initial ; tes cerises

 

Sur le gâteau chantent ta geste remarquable

Sans aucun tapage ; ô tu sers d’innombrables

Automobilistes, le sourire toujours

 

Aux lèvres : tu rends un service inestimable

A l’Église qui se réjouit de l’aimable

Ministre que tu es, garnit ton abat-jour !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         15 septembre 2022 – Paris.

 

lundi 26 septembre 2022

SARAH



J’ai été l’épouse d’Abraham, le papa

Des croyants : stérile pendant un long moment,

J’ai donné naissance à Isaac, mon froment

Délicieux qui confond mes détracteurs ; repas

 

Copieux, j’honorais mon mari, mon trépas,

Bouleversant sa vie intime : mon roman

D’apprentissage se lit comme un boniment ;

J’ai été l’épouse d’Abraham, le papa

 

Des croyants : stérile pendant un long moment,

J’ai donné naissance à Isaac, mon froment

Délicieux qui confond mes détracteurs ; soumise,

 

Je respectais beaucoup mon mari, l’appelant

Mon Seigneur ; je l’ai poussé dans les bras branlants

D’Agar, ma servante, hélant la Terre promise !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 septembre 2022 – Villiers-le-Bel.

jeudi 22 septembre 2022

SONNET POUR DAOUD ALY MOHAMMEDINE



« Venez auprès de moi, vous tous qui portez des charges très lourdes et qui êtes fatigués, et moi je vous donnerai le repos. Je ne cherche pas à vous dominer. Prenez donc, vous aussi, la charge que je vous propose, et devenez mes disciples. Ainsi, vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, la charge que je mettrai sur vous est facile à porter, ce que je vous donne à porter est léger. »

(Matthieu chapitre 11, versets 28 à 30)

Général, tu réponds à un appel suprême :

Tu mets tout en œuvre pour la Libération

Du Mali ; l’Afrique et le tiers-monde – ration

A notre Créateur – t’acclament, nos problèmes

 

Réglés par nous-mêmes ; la grâce et la paix sèment

Notre action, car tous tes concitoyens – passion

Du régime actuel – sont restaurés : nation

Prospère, le Mali rafraîchit le front blême,

 

Essuie les larmes de toute population

Opprimée, asservie par la crémation

Du système sombre qui gouverne le monde ;

 

Général, tu réponds à un appel suprême :

Ô nous avons choisi de régler nos problèmes

Nous-mêmes, nous prenons tous les trônes immondes !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         22 septembre 2022 – Paris.

 

mardi 20 septembre 2022

ADAGIO DE DIAWARA AOUA PAUL DIALLO



« Vous, nos ennemis, ne vous réjouissez pas à cause de nous. Si nous sommes tombés, nous nous relèverons. Si nous sommes dans la nuit, le Seigneur est notre lumière. Nous devons supporter la colère du Seigneur, parce que nous avons péché contre lui. Mais un jour viendra où il défendra notre cause et nous fera justice. Il nous conduira vers la lumière et nous couvrira de ses bienfaits. Quand nos ennemis verront cela, ils seront couverts de honte. Eux, ils nous demandaient : « Et le Seigneur, votre Dieu, que fait-il ? » On les écrasera comme de la boue dans les rues, et nous verrons cela. Le jour vient où les murs de votre capitale seront reconstruits. Ce jour-là, votre territoire sera agrandi. Alors, vos frères reviendront chez vous, depuis l’Assyrie et l’Égypte, des bords du Nil et de l’Euphrate, du bord des mers et des régions des montagnes. Le reste du monde deviendra un désert à cause de la méchanceté de ses habitants. »

(Michée chapitre 7, versets 8 à 13)

Je revalorise le travail des Maliens

Où qu’ils se trouvent, de façon harmonieuse

Avec le régime actuel qui est berceuse

Des enfants du pays ; ô j’ai brisé les liens

 

Qui retenaient captif tout le peuple malien :

J’encourage toujours la vocation, heureuse

De libérer mes sœurs et frères ; bienheureuse,

Je revalorise le travail des Maliens

 

Où qu’ils se trouvent, de façon rigoureuse

Avec le régime actuel qui est berceuse

Des enfants du pays ; j’affranchis tous mes frères

 

Et sœurs désemparés : je scelle ma prière,

Contente de régner paisiblement, le lierre

Qui nous étouffait est découpé, mon confrère !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         20 septembre 2022 – Paris.

 

 

jeudi 15 septembre 2022

MANDAT D’ASSIMI GOÏTA



« Les Israélites recommencent à faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur. À cause de cela, le Seigneur encourage Églon, roi de Moab, à agir contre Israël. Églon met de son côté les Ammonites et les Amalécites, puis il part attaquer Israël. Ils prennent Jéricho, la ville des Palmiers. Pendant 18 ans, les Israélites sont sous le pouvoir d’Églon, roi de Moab. Ils crient vers le Seigneur, et le Seigneur leur envoie quelqu’un pour les sauver. C’est Éhoud, fils de Guéra, de la tribu de Benjamin, un homme habile de sa main gauche. Les Israélites envoient Éhoud porter un cadeau à Églon, roi de Moab. Éhoud se fabrique une épée d’environ 50 centimètres et qui coupe des deux côtés. Il l’attache sous son vêtement, contre sa cuisse droite. Puis il va présenter son cadeau à Églon, qui est un homme très gros. Quand il a donné le cadeau, Éhoud part avec les hommes qui l’ont apporté. Quand il arrive près des statues des dieux qui sont près du Guilgal, il revient sur ses pas et il dit : « Mon roi, j’ai un message secret pour toi. » Le roi commande à ses serviteurs de le laisser, et tous s’en vont. Églon est assis dans la chambre fraîche qui lui est réservée sur la terrasse. Éhoud lui dit : « J’ai un message de Dieu pour toi. » Alors le roi se lève de son siège. Avec sa main gauche, Éhoud prend l’épée qui est sur sa cuisse droite et il l’enfonce dans le ventre du roi. Elle entre tout entière avec la poignée, et la graisse se referme sur la lame, parce qu’Éhoud ne retire pas l’épée. Ensuite, Éhoud ferme à clé les portes de la chambre, et il sort par derrière. Quand il est sorti, les serviteurs arrivent et ils voient les portes fermées. Ils pensent que le roi se soulage à l’intérieur. Ils attendent longtemps, mais le roi n’ouvre pas la porte de la chambre. Alors ils prennent la clé et ils ouvrent. Ils trouvent leur maître étendu à terre, mort ! Pendant tout ce temps, Éhoud a fui. Il dépasse les statues des dieux et il se sauve vers la région de Séira. Quand il arrive là, il sonne de la trompette dans la région montagneuse d’Éfraïm, pour rassembler les Israélites. Puis il se met à leur tête et ils descendent des collines. Il leur dit : « Suivez-moi ! Le Seigneur a livré vos ennemis moabites en votre pouvoir. » Les Israélites descendent derrière Éhoud, ils prennent aux Moabites les passages du fleuve Jourdain et ils ne laissent personne le traverser. Ce jour-là, ils battent les Moabites, environ 10 000 hommes, des soldats forts et courageux. Personne ne reste en vie. À partir de ce moment, les Moabites sont sous le pouvoir des Israélites, et le pays connaît la paix pendant 80 ans. »

(Juges chapitre 3, versets 12 à 30)

J’ai déjà dissipé le brouillard qui couvrait

Le Mali : j’ai vaincu le camp des oppresseurs

Qui nous emprisonnaient, j’ai bloqué leurs brasseurs,

Faisant tourner à plein régime tous nos vrais

 

Secteurs d’activités ; l’algue qui recouvrait

Notre pays s’en va chancelant, les tresseurs

De cordes heureux de bien agir, les casseurs

De pierre à l’échafaud : tous ceux qui découvraient

 

La supercherie de la France sont surpris

Par la cruauté de l’Occident ; j’ai compris

Leurs manèges depuis fort longtemps : c’est pourquoi,

 

J’ai pris le pouvoir pour libérer le Mali ;

J’ai déjà dissipé le brouillard, mes rallyes

Libèrent le Mali, flèches dans mon carquois !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         15 septembre 2022 – Paris.

lundi 12 septembre 2022

ADAGIO DE DIÉMINATOU SANGARÉ



« Qui a cru à la nouvelle que nous avons apprise ? Qui a reconnu la puissance du Seigneur ? Devant le Seigneur, le serviteur a grandi comme une petite plante, comme une racine qui sort d’une terre sèche. Il n’avait ni la beauté ni le prestige qui attirent les regards. Son apparence n’avait rien pour nous plaire. Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien. Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse. Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence. On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple. Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne. Mais le Seigneur donne raison à son serviteur écrasé. Et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des enfants et il vivra encore longtemps. Par lui, le Seigneur réalisera son projet. À cause des souffrances qu’il a supportées, il verra la lumière, il sera rempli de bonheur. Mon serviteur, le vrai juste, rendra justes un grand nombre de gens, parce qu’il s’est chargé de leurs péchés. C’est pourquoi je le mets au rang des plus grands. Il partagera les richesses des ennemis avec les puissants. En effet, il a accepté librement de mourir et d’être mis avec les bandits. Oui, il a porté les péchés de beaucoup de gens et il est intervenu pour les coupables. »

(Ésaïe chapitre 53, versets 1 à 12)

Je voudrais soigner les Maliens avec les arrhes

De l’Esprit : je mettrai fin à la médecine

À deux vitesses, je vais garder les bassines

Pour notre cher pays ; toutes les œuvres d’art

 

Du Mali retrouvent leur éclat, les amarres

Larguées sans complexe : j’ouvre des officines

Partout pour restaurer la santé, je raffine

L’accès à tous les soins médicaux, tintamarres

 

De bidons, ne pouvant troubler notre quiétude ;

Je voudrais soigner les Maliens sans inquiétude,

Avecque les arrhes de l’Esprit : je mettrai

 

Fin à la médecine à deux vitesses qui

Plombait notre terre desquamée, sans acquis

Pour les autochtones ; bref, je ne permettrai…

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 septembre 2022 – Paris.  

 

 

 

 

vendredi 9 septembre 2022

ADAGIO DE DEMBÉLÉ MADINA SISSOKO



« Pour moi, frères et sœurs chrétiens, je n’ai pas pu vous parler comme à des personnes qui ont l’Esprit Saint. Je vous ai parlé seulement comme à des personnes faibles, à des chrétiens qui sont encore des bébés dans la foi. Je vous ai donné du lait à boire, et non une nourriture solide, parce que vous ne pouviez pas la supporter. Même maintenant, vous ne pouvez toujours pas la supporter, parce que vous êtes encore faibles. En effet, parmi vous, il y a de la jalousie et des disputes. Alors, est-ce que vous n’êtes pas des gens faibles ? Est-ce que votre façon de vivre n’est pas encore bien humaine ? Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », quand un autre dit : « Moi, j’appartiens à Apollos », est-ce que ces paroles ne sont pas encore bien humaines ? Apollos, c’est qui ? Et Paul, c’est qui ? Nous sommes seulement des serviteurs de Dieu. C’est par nous que vous êtes devenus croyants, et chacun de nous a travaillé selon les dons que Dieu lui a faits. Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait pousser. Celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien. Mais celui qui fait pousser est tout, et c’est Dieu. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n’y a pas de différence. Mais Dieu donne à chacun sa récompense, selon son travail. Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu. Vous êtes aussi la maison de Dieu. Selon le don que Dieu m’a fait, j’ai placé les fondations comme un bon constructeur. Un autre construit dessus. Mais chacun doit faire attention à la façon de construire dessus. Les fondations sont déjà là : c’est Jésus-Christ. Personne ne peut en placer d’autres. On peut construire sur ces fondations avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille. Peu importe ! Le travail de chacun sera visible, et on le connaîtra le jour du jugement. Ce jour-là, il y aura un grand feu, et ce feu montrera la qualité du travail de chacun. Si quelqu’un a construit une maison qui résiste au feu, celui-là recevra une récompense. Au contraire, si son travail est brûlé, il perdra tout. Lui, il sera sauvé, mais comme quelqu’un qui traverse le feu pour s’échapper. »

(1 Corinthiens chapitre 3, versets 1 à 15)

Je construis des routes au Mali, rénovant

L’habitat des Maliens fièrement : ingénieur

En génie civil, je bâtis de l’intérieur

La muraille de mon cher pays, innovant

 

Partout pour conférer l’onction des auvents

À la génération consciente ; extérieur

Balayé comme il faut, je revois des scieurs

De bois le sourire aux lèvres : mon émouvant

 

Projet de société régénère la terre

De nos aïeux, livrée aux fripons ; mandataire

D’une ère nouvelle, je construis la cité

 

De demain sans aucun tapage : je rénove

L’habitat des Maliens fièrement, car j’innove

Partout pour conférer l’onction sans cécité !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         9 septembre 2022 – Paris.