mardi 5 janvier 2021

INTERMEZZO DE GRASSOTTA



Je regarde ton corps de colombe sans fin,

Ne parvenant jamais à étancher ma soif :

Tu capitalises tout ce qui me plaît ; coiffe

Ton cerf qui brame après toi pour tes couffins

 

D’or, tes seins de mangue juteuse ô aiglefin ;

J’exploite intensément tes cuisses nues, décoiffe,

Grue couronnée, tes yeux médusés qui assoiffent

Mon torrent ; tes fesses, planches courbes surfin

 

De Lindt, entretiennent constamment ta vallée

Mythique, étendant tes limites, azalée

Parfumant comme un nard la région parisienne

 

Apprivoisée par ton nombril de kayakiste

Remportant le trophée des muses, les franquistes

Dépouillés, mon butin voué à l’Arlésienne !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         2 janvier 2021.   

 

 

 

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