vendredi 20 décembre 2013

VILLANELLE D’AKOUVI

Je faisais le rêve du bonheur conjugal Depuis mon enfance, ballotée par la foudre Du mauvais sort jeté aux humbles. Quand la poudre À canon résonne dans sa laideur, frugale, J’obéissais, triste comme une veuve. Gale Pelvienne, mon blé ne m’a permis de résoudre Aucun problème de taille. Je vais absoudre Mes bourreaux, confiante, prête comme mygale À mordre les têtus. Dans mes déplacements, J’ai trouvé le repos à l’ombre d’un cément, Méditant mes projets, exaltant l’Éternel, Mon libérateur, mon rocher, ma forteresse ! Je lui dédie ma vie, ô pauvre pécheresse, Attendant tranquille ma couvée, criminels ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 11 juillet 2013 – Lomé.

Aucun commentaire: