vendredi 28 juin 2024

UN TEMPS D’ANGOISSE POUR JACOB



Je voudrais provoquer des bouleversements

Sociaux ridicules pour plaire aux racistes

Qui m’écoutent avec plaisir : suprématistes

Blancs, votre vision du monde – retournement

 

De situation – est surannée ! Ornements

Sacrés, les étrangers en France, chefs fascistes,

Font la volonté de l’Éternel : micaschistes,

Ils veillent sur vous, quand les méchants garnements

 

Se déclarent athées ! Diaspora africaine

Écrit la fin des temps, l’armée américaine

Fait la guerre partout ! Je voudrais provoquer

 

Des bouleversements sociaux ridicules

Pour plaire aux racistes qui m’écoutent : j’encule

Tous les xénophobes sans peine, révoqué !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         28 juin 2024 – Paris.

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN



Je voudrais déporter des milliers d’étrangers

Vivant paisiblement en France : chenapan,

Je barbouille toutes mes leçons, mon arpent

De terre en lambeaux ! Je suis piètre boulanger !

 

Je voudrais déporter des milliers d’étrangers

Vivant paisiblement en France : sacripant,

Je bredouille, ma part avec les impies ! Pan

De terre, je déchois violemment du verger !

 

Je voudrais déporter des milliers d’étrangers

Vivant paisiblement en France : de Tanger

À l’Oural, ma chute fait le tour des médias !

 

Je voudrais déporter des milliers d’étrangers

Vivant paisiblement en France : vent léger,

Je souffle un peu, mon effondrement immédiat !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         26 juin 2024 – Paris.

 

 

 

 

PEUR SUR LA VILLE


 

Je voudrais rassurer les marchés financiers

Que j’agite par mon projet de société

Alarmant : renard des surfaces, mon été

Prend fin brutalement loin des échéanciers !

 

Je voudrais rassurer les marchés financiers

Que j’agite par mon projet de société

Alarmant : écureuil magique, rejeté

Par l’Éternel Rapha, ô tous mes créanciers

 

Réclament mes dettes ! Je plongerai nu dans

L’océan pour ramener des poissons d’argent !

Je voudrais rassurer les marchés financiers

 

Que j’agite par mon projet de société

Alarmant : renard des surfaces, mon été

Prend fin brutalement loin des échéanciers !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         26 juin 2024 – Paris.

LA CANTATRICE CHAUVE


 

Je tordrai le cou aux lois de la République

Pour plaire aux racistes qui m’écoutent avec

Plaisir : cantatrice chauve, je perds mon chèque

Avant l’heure car je perds les deniers publics !

 

Je tordrai le cou aux lois de la République

Pour plaire aux racistes qui m’écoutent avec

Plaisir : ô fanfaron, j’insulte les évêques

Qui prient nuit et jour pour la France ! Allergique

 

À la farine, je suis piètre boulanger :

Je terrorise les populations d’Angers

Car je fais la ronde autour de maints cimetières !

 

Je suis dans le maquis, mon trône est un rocher

Émietté, mon sceptre d’iniquités – porcher

Frileux – inquiète les collines d’Armentières !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         26 juin 2024 – Paris.

lundi 24 juin 2024

LA CHUTE DE MARINE LE PEN


 

J’ai prophétisé la chute de Jézabel,

Sa langue fourchue en veilleuse : son discours

Ordurier à l’égard des étrangers parcourt

Tous les endroits de sa vie d’impie, mirabelle

 

Sans saveur pataugeant dans la boue, Mirabel

Fatigué d’entendre sa haine, son recours

Aux chimères ; son front rouge de Menucourt

Se fracasse au scrutin régional, son label

 

Entièrement détruit ; j’ai prophétisé la

Chute de Jézabel, son venin de mollah

Inoffensif, son dard de scorpion arraché

 

Brutalement ; je vais veiller à sa descente

Aux enfers, parfaire sa complainte, son sente

La menant au chaos, sa selle détachée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         10 juillet 2021 – Paris.

 

 

 

DÉLIRES DE MARINE LE PEN



« Écris à l'ange de l'Église de Thyatire: Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent: Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. À vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis: Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! »

(Apocalypse chapitre 2, versets 18 à 29)

J’ai bloqué Marine Le Pen pour son discours

Ordurier à l’égard des étrangers vivant

En France : mémoire courte, son abrivent

Était occupé par les Nazis ; sans recours

 

Aux braves Africains et consorts, son parcours

D’avocate de Blancs racistes au divan

Aurait été fiasco ; son parti survivant

À la crise de la Covid dix-neuf concourt

 

Aux élections avec la hache de guerre ;

J’ai bloqué Marine Le Pen, notre guéguerre

En branle, sa langue de serpent arrachée

 

Brutalement, son dard de scorpion à venin

Fracassé, scarabée magique plus bénin

Que les politiques actuels cravachés !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         20 mars 2021 – Paris.   

 

 

EMMANUEL MACRON CHANTE :



J’ai laissé le Togo entre les mains de Faure

Gnassingbé pour pérenniser sa tyrannie,

Sauver des intérêts égoïstes, manie

De l’oligarchie qui m’a intronisé. Fort

 

Pour ribler l’Afrique, j’ai perdu le confort

Des guignols, couronné pour trahir l’uranie.

Porte-parole des méchants, déjà banni

Par mon électorat médusé, mes efforts

 

Pour diriger Paris en lambeaux sont plombés

Par mes niaiseries sur les Noirs. J’ai plombé

Ma voûte céleste sans effroi, en narguant

 

Les Togolais épris de liberté. Vipère,

Mon venin destructeur va servir de repère

À la génération consciente. Intrigant !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

3 octobre 2017 – Lomé. 

LA CHUTE D’EMMANUEL MACRON



« Maintenant, Éternel, notre Dieu! délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Éternel! Alors Ésaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie. Voici la parole que l'Éternel a prononcée contre lui: Elle te méprise, elle se moque de toi, La vierge, fille de Sion; Elle hoche la tête après toi, La fille de Jérusalem. (…) Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu entres, Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi, Et que ton arrogance est montée à mes oreilles, Je mettrai ma boucle à tes narines et mon mors entre tes lèvres, Et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. (…) Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Éternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, À cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son fils, régna à sa place. »

                     (2 Rois chapitre 19, versets 19 à 37) 

Je suis désavoué par le peuple français,

Rejeté par l’Ancien des jours, mon arrogance

Déchire mon règne crapuleux, ma régence

Prend donc fin ; j’ai brisé ton sceptre, ton procès

 

Délirant en branle, ton éphod, Écossais

Fébrile, se dissout, ton œil sans convergence

Brouille les cartes, ô en proie à la vengeance

De notre Père qui est dans les cieux, abcès,

 

J’ai crevé ton mal, en pâture nuit et jour,

Refondant la France équarrie sur l’abat-jour,

Traçant l’asymptote du bonheur sans ton front

 

Belliqueux, brigade défaite, régiment

En déroute, ton mât au naufrage, ciment

Du vacarme de ton froc, scelle ton affront !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         30 juin 2020 – Paris.    

LA CHUTE DE JUPITER



« Je frapperai les habitants de cette ville, les hommes et les bêtes; ils mourront d'une peste affreuse. Après cela, dit l'Éternel, je livrerai Sédécias, roi de Juda, ses serviteurs, le peuple, et ceux qui dans cette ville échapperont à la peste, à l'épée et à la famine, je les livrerai entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, entre les mains de leurs ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie; et Nebucadnetsar les frappera du tranchant de l'épée, il ne les épargnera pas, il n'aura point de pitié, point de compassion. Tu diras à ce peuple: Ainsi parle l'Éternel: Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort (…) Sédécias avait vingt et un ans lorsqu'il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Hamuthal, fille de Jérémie, de Libna. Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, entièrement comme avait fait Jojakim. Et cela arriva à cause de la colère de l'Éternel contre Jérusalem et contre Juda, qu'il voulait rejeter de devant sa face. Et Sédécias se révolta contre le roi de Babylone. La neuvième année du règne de Sédécias, le dixième jour du dixième mois, Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint avec toute son armée contre Jérusalem; ils campèrent devant elle, et élevèrent des retranchements tout autour. La ville fut assiégée jusqu'à la onzième année du roi Sédécias. Le neuvième jour du quatrième mois, la famine était forte dans la ville, et il n'y avait pas de pain pour le peuple du pays. Alors la brèche fut faite à la ville; et tous les gens de guerre s'enfuirent, et sortirent de la ville pendant la nuit par le chemin de la porte entre les deux murs près du jardin du roi, tandis que les Chaldéens environnaient la ville. Les fuyards prirent le chemin de la plaine. Mais l'armée des Chaldéens poursuivit le roi, et ils atteignirent Sédécias dans les plaines de Jéricho; et toute son armée se dispersa loin de lui. Ils saisirent le roi, et le firent monter vers le roi de Babylone à Ribla, dans le pays de Hamath; et il prononça contre lui une sentence. Le roi de Babylone fit égorger les fils de Sédécias en sa présence; il fit aussi égorger tous les chefs de Juda à Ribla. Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier avec des chaînes d'airain; le roi de Babylone l'emmena à Babylone, et il le tint en prison jusqu'au jour de sa mort. »

(Jérémie chapitre 21, versets 6 à 8 et Jérémie chapitre 52, versets 1 à 11) 

J’ai brisé le joug de Macron Emmanuel,

Libérant la France d’un énarque orgueilleux :

Sa politique de ségrégation, pouilleux,

Fauchait concitoyens aux travaux manuels ;

 

Marchepied des banquiers odieux, rois factuels,

Cette marionnette tyrannise, houilleux,

De l’Élysée Paris en lambeaux, ses moyeux

Dégénérant la vie des Français, son écuelle

 

Entretenant sciemment la dèche des millions

De ménages livrés au bourreau ; ce Trublion

Xénophobe extrade des milliers d’étrangers

 

Payant le prix de ses forfaits en pandémie

Du coronavirus ; épée, l’épidémie,

Justice d’Élohim, vide ce boulanger !

 

            Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

            9 janvier 2021 – Paris.

 

EMMANUEL MACRON, FIN DE PARTIE



« Je te chasserai de ton poste, L'Éternel t'arrachera de ta place. En ce jour-là, J'appellerai mon serviteur Éliakim, fils de Hilkija; Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ta ceinture, Et je remettrai ton pouvoir entre ses mains; Il sera un père pour les habitants de Jérusalem Et pour la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David: Quand il ouvrira, nul ne fermera; Quand il fermera, nul n'ouvrira. Je l'enfoncerai comme un clou dans un lieu sûr, Et il sera un siège de gloire pour la maison de son père. »

(Ésaïe chapitre 22, versets 19 à 23)

J’ai brisé le sceptre d’iniquités du roi

De France, son orgueil de pédant, marionnette

Des banquiers odieux, détruit : bergeronnette,

J’avais plaidé pour son trône ténébreux, froid

 

Comme l’ours polaire, méprisant l’interroi

Accumulant des échecs au sommet, sa minette

Défigurée, parois bien bouchées, sa vignette

Amassant des trésors pour son clan, ma courroie

 

Portant l’estocade à son quartier général

Patibulaire ; j’ai tranché pour sa chorale

Au chant faux, leur portée bâtarde ébiselant

 

Nos populations opprimées, mutilées,

La terreur sous cape, l’horreur de leurs filets

Maudits les jugeant sans pitié, ensorcelant !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         24 février 2021 – Paris.      

VOLONTÉ DU PEUPLE


 

J’impose à Macron la cohabitation,

Arrachant au tyran son pouvoir démentiel :

J’impose à Macron la cohabitation,

Mettant fin à sa monarchie présidentielle ;

 

J’impose à Macron la cohabitation

Pour briser son orgueil de pédant, séquentielle

Des banquiers odieux en berne, habitation

Du diable en veilleuse, joie événementielle

 

Aux calendes grecques ; paf j’impose à Macron

La cohabitation, luttant contre Omicron

Pour enrichir son clan d’usurpateurs ; j’impose

 

À Macron, ballotté à tout vent, le partage

Du pouvoir qui soûlait sa tête en ermitage :

Je prends en serre son trône maudit, surdose !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         10 mai 2022 – Paris.

 

 

CONTRE VENTS ET MARÉES

 


Je voudrais barrer la route à l’extrême droite,

L’empêcher d’arriver au pouvoir : j’ai bloqué

Jordan Bardella et son mentor, convoqué

D’urgence le conseil des sages ! À ma droite,

 

Tous ceux qui aspirent au bonheur : la main moite,

L’extrême droite se révolte en vain ! Hockey

Sur glace, elle glisse lentement sans toquer

La porte du manoir : commère maladroite,

 

Attisant la haine raciale, son poumon

Flanche brutalement, réveillant les démons

De minuit ! J’enterre son discours ordurier

 

Sur les étrangers qui vivent paisiblement

En France dans les flots ! J’agis correctement

Pour protéger notre pays des usuriers !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         24 juin 2024 – Paris.

vendredi 21 juin 2024

COMPLAINTE SUR JORDAN BARDELLA


 

Je voudrais supprimer le droit du sol : je viole

Les lois divines et humaines ! Un tyran

Comme moi qui ploie les étrangers, attirant

L’attention des Français vulnérables, la piaule

 

Aux ordres, jamais en paix à Matignon ! Viole

Chante mon requiem sans suspension : un tyran

Comme moi qui ploie les étrangers, attirant

Les regards d’aliénés en perdition, la fiole

 

Aux aguets, jamais en paix à Matignon ! Faux

Prophète, j’agis par irrespect, porte-à-faux

D’une France déchue de sa grandeur ! Je veux

 

Supprimer le droit du sol pour plaire aux racistes

Qui m’écoutent avec plaisir, suprématistes

Blancs qui se fourvoient sans ambages, loin des vœux !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         21 juin 2024 – Paris.

          

DÉLIRES DE JORDAN BARDELLA


 

Je voudrais gouverner sans vergogne la France,

En piétinant le droit des étrangers vivant

Dans notre pays : je confirme être abrivent

Vide, cymbale qui retentit ! Les souffrances

 

À imposer aux sans-voix nuiront à la France :

La haine raciale, la xénophobie – vent

D’Ouessant – m’emportent comme l’herbe, suivant

Mon ascension biaisée et mon parti en transe !

 

Je voudrais séduire toutes les xénophobes

Avecque ma langue de vipère : ma robe

De pourpre s’est noyée dans l’océan de larmes

 

Que je veux susciter ! Condamné aux travaux

Forcés, faux prophète, je creuse mon caveau

Familial sous cape, faisant taire l’alarme !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         21 juin 2024 – Paris.

 

jeudi 20 juin 2024

CONTRE LE RASSEMBLEMENT NATIONAL



Je fais ma fortune sur la xénophobie

Aux portes du pouvoir : vrai marchand d’illusions,

J’harangue les foules, près des désillusions !

J’exalte la haine et je vends toute phobie !

 

Je fais ma fortune sur la xénophobie

Aux portes du pouvoir : je fais des allusions

Néfastes pour berner les profanes, fusion

Avec le diable mon refrain ! Nomophobie,

 

Projet de société claudiquant, je m’en vais

Au vent mauvais qui m’emporte loin de Beauvais !

Je fais ma fortune sur la xénophobie

 

Aux portes du pouvoir : vrai marchand d’illusions,

J’harangue les foules, près des désillusions !

J’exalte la haine et je vends toute phobie !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         20 juin 2024 – Paris.

 

 

 

 

COMPLAINTE SUR MARC KPONTON



Je suis mort en exil au Nigéria le dix

Février deux mille six : j’étais homme d’affaires,

Je luttais aussi pour les libertés ! Pour faire

Entrer le Togo dans le repos ! Plus de dix

 

Ans après, mon pays est étouffé : radis,

Faure Gnassingbé le massacre ! Je confère

À l’Éternel Rapha la Libération ! Fer

De lance du combat, notre bouquet maudit

 

Refleurit à l’ombre des chênes, restaurant

Notre muraille en feu ! Je suis un cormoran :

J’annonce la chute de cette dictature

 

Civile et militaire qui enterre dans

La boue tout le peuple togolais, confondant

L’élite en guenilles ! Je la mets en pâture…

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         20 juin 2024 – Paris.   

mardi 18 juin 2024

COMPLAINTE SUR VINCENT TOKOFAÏ



Je suis assassiné à Accra au Ghana

Le vingt-sept juillet mil neuf cent quatre-vingt-quinze :

Survivant de l’abjecte attaque des Benz

Contre Primature, lieutenant de Cana,

 

Je suis assassiné à Accra au Ghana

Le vingt-sept juillet mil neuf cent quatre-vingt-quinze :

Étienne Eyadema, son fils – soixante-quinze –

M’ont tué pour garder le pouvoir ! Haganah,

 

Je protégeais l’ancien Premier ministre au sort

Ignoble, celui qui sacrifie les ressorts

De la Transition du Togo pour de l’argent,

 

Pour plusieurs postes de ministre ! Ô je suis

Assassiné au seuil du bonheur : usufruit,

Je rachète tous les Togolais sans argent !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         18 juin 2024 – Paris.

 

 

 

 

lundi 17 juin 2024

JOURNAL DE L’AMÉRIQUE



J’ai placé des têtes nucléaires néfastes

Près de la Russie : je viole tous nos accords

Civils, militaires, je bats tous les records

Dans la provocation ! Je mets fin à tes fastes

 

Qui encouragent la guerre partout : Belfast

Soutient ta perfidie, puisque vos désaccords

Sur des broutilles ne nous trompent pas ! À cor

Et à cri, j’accuse les Russes, car ma caste

 

Belliqueuse produit toujours des bruits de guerres :

Je mets fin à cette machine qui naguère

Fabrique des guerres, détruit populations

 

Paisibles, celles qui aspirent à la paix !

J’ai placé des têtes nucléaires – forfait –

Près de la Russie : je promets l’émulation !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         17 juin 2024 – Paris.

 

vendredi 14 juin 2024

COMPLAINTE SUR MAURICE MOUTA-WAKILOU GLIGLI-AMORIN



Je prônais partout l’insurrection populaire

Pour le changement au Togo : chaque maison,

Quartier, ville, région au combat ! La raison

Du plus fort doit cesser, le roi patibulaire

 

À la trappe ! Je suis mort en exil, vélaire

De la libération du Togo : ma maison

Rustique, le tertre conjuguent la saison

Des amours, mon pays, ma patrie en colère !

 

Je prônais partout l’insurrection populaire

Pour le changement au Togo : ma circulaire

Fait le tour du monde car ma détermination –

 

Exemple typique – renforce les martyrs

De la lutte pour les libertés ! Près de Tyr,

Dictature dynastique nuit à l’action !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         14 juin 2024 – Paris.

 

 

 

 

jeudi 13 juin 2024

LE COMTE DE TOULOUSE BREDOUILLE :



J’ai dissous l’assemblée nationale pour nuire

Au Front National financé par la caisse

Noire de l’Élysée : hypocrite, j’encaisse

Les coups sans avouer la vérité ! Pour nuire

 

Au Front Populaire en gestation, pour nuire

Au peuple français qui m’a vomi ! Je décaisse

Des milliards d’euros pour la guerre et puis je baisse

Le niveau de vie des populations ! Pour nuire

 

Aux Français démunis que je méprise sans

Raison valable, par orgueil, reconnaissant

Aux banquiers odieux qui m’ont intronisé ! Roi

 

À la frousse, je perds mon trône chancelant,

Mon sceptre inique, ma réputation, bêlant,

Ma couronne entée sur le diable ! L’interroi…

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         13 juin 2024 – Paris.