
mardi 29 septembre 2015
SONNET POUR ABALO KADANGHA

QUINTETTE D’ALEXANDRINE HANTZ SANDY CAMPELL
Reine de gloire, ton image majestueuse
Fleurit le Togo aux rendez-vous culturels :
Jeune déesse, ta taille d’autruche, scelle
Avec la nature comblée une vertueuse
Alliance. Ton regard éblouissant, luxueuse
Villa, déhanche tout, apaise nos querelles
Aux festins impériaux. Ta démarche, recel
De régal pour les yeux, t’affranchit, affectueuse
Pensée, du décor à l’aveuglette du vent
Qui souffle violemment sur ta foi. Abrivent
Exceptionnel, tu protèges la courroie
De transmission des oracles, conduisant
De façon royale les vêpres, déduisant
En douceur le froment, le cèdre, l’interroi !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 février 2015 – Lomé.

A FLEUR DE PEAU

vendredi 25 septembre 2015
AVANT-PROPOS
CONSTRUIRE LE RÊVE TOGOLAIS DANS LES LIMBES DE LA PAIX ET DU DÉVELOPPEMENT, RÉVÉLÉS PAR L’ESPRIT DE VIE !
J’ai rompu avec les habitudes de la maison pour écrire ce recueil de poèmes étranges. J’ai rompu avec les puristes pour l’éclosion d’une aube nouvelle, à l’allure de diadème. J’ai rompu avec mon procédé d’écriture, affermi par le temps, pour tracer ces arabesques folles, à un moment critique de notre histoire tronquée, à réécrire !
En vérité, c’est sous le signe bizarre de la rupture qu’il faudra comprendre Hantz en alexandrins, mon seizième recueil de poèmes, rédigés dans l’intervalle d’un mois, par ordre de l’Esprit de Dieu, pour apporter mon soutien public à une icône, à une figure féminine, à l’avant-garde de l’affirmation du Togo dans le concert des nations.
J’offre à mes lecteurs et à mes auditeurs une image de l’égérie, simple et humble, mais audacieuse et imprévisible. J’ai coulé dans le marbre sa stèle, j’ai dressé son monument sur sa terre d’élection, au milieu des siens, afin de montrer au monde entier combien elle est comprise et aimée dans son pays !
Œuvre littéraire inédite, Hantz en alexandrins plante un nouveau décor dans la haute société, celle du show-biz, où ces sonnets sans tache ni ride exaltent une jeune fille célèbre, flambeau, étendard, porte-parole, avocate, thérapeute… d’une nation pilote que l’Afrique chérit, malgré la boue épaisse, la débâcle et l’ignominie.
Ce poème pictural traduit les aspirations d’un peuple opprimé, méprisé, réduit à la portion congrue par le péché, le manquement au but, le refus d’écouter la voix de l’Éternel et de lui obéir… Livré par le Créateur en courroux aux foudres des tyrans et consorts, sa servitude finie est amplement chantée dans ce florilège où l’héroïne fait corps avec le templum, l’espace oraculaire, délivré du joug de fer, pesant longtemps à son cou.
Vrai corps, texte liturgique, Hantz en alexandrins supplante le discours orthodoxe naïf et les reliques de la poésie dilettante de la femme aimée. Par-delà le chant épique, l’imagerie wagnérienne, actualisée et sublimée, défait la pourriture, enlève la souillure de l’incarnation, épure l’or à l’épreuve du feu de l’orfèvre…
Sur la lyre d’Orphée, j’ai psalmodié, épluché un tubercule de grand prix, voulant frayer un chemin dans le désert, au profit de l’autruche et du chacal qui glorifient le Père céleste pour la chose nouvelle qui fait déjà briller l’or de l’humanité, comme une étoile au firmament.
Lavis, ce lapis-lazuli fait entrer Alexandrine Yawa Hantz, alias Sandy Campell, la Miss Beauty Africa 2014, vivante au Louvre.
Puisse ce magistère nouveau auquel la reine de gloire prélude contribuer à parfaire notre intimité avec Dieu, à apporter la paix véritable à tous les humains, à voir l’éclatement des dons, constamment étouffés en la femme, pour un développement éternel, harmonieux, glorieux, inspiré par l’Esprit de vie qui restaure dans l’unité corps, âme et esprit, selon le plan originel du Créateur pour toute la création rayonnante.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

mercredi 23 septembre 2015
LA CHUTE DE YÉHOÏAQIM
Le baptême de feu vient sur tous les nouveaux
Locataires des rues étoilées du couchant.
L’Éternel répandra, sur la maison des gens
Sans vergogne, un esprit de grâce et les chevaux
Vaillants sur lesquels l’on comptait vont, à nouveau,
Fuir en courant. Le sort de tous les dirigeants
Intrigants se trouve dans le salut, longtemps
Refusé au cours de leur mandat. Leurs caveaux
Seront livrés aux Goths et leurs dépouilles aux flots.
Aujourd’hui, le pouvoir, les honneurs, les complots,
La fortune, l’Ève les aveuglent. Leur chute
Va étonner tout le monde et leur chant funèbre,
Triste comme celui d’Ozias, dans les ténèbres,
Les conduira. Le temps court pour les parachutes !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
12 juillet 2011 – Lomé.
URGENCE
J’ai posé mes premiers pas royaux dans le vide,
Attendant le secours de l’Éternel, fauché
Par ma bonté d’enfant. Ô j’ai effiloché
Mon sceptre du Levant, en déhanchant Ovide
À la cour ! J’ai posé mes premiers pas, gravide,
Célébrant ma muse d’éternité… coaché,
Frelatant mon lait à l’orée du ciel, séché
Par mes privilèges. J’ai posé, impavide,
Mes premiers pas royaux dans la consécration,
Adorant le Rocher des âges en pleine action
Comme une rivière en crue. J’ai posé premiers
Pas royaux avec la ferveur d’un bon disciple,
Pourléchant l’Esprit du Seigneur au creux du triple
Programme de la paix, démembrant les cimiers…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 juillet 2014 – Lomé.
ESTAMPE POUR ACHAZ
J’ai reçu de toi un soutien indescriptible
Ô dans les bons comme dans les mauvais moments,
Souvent étonné de ton écoute, froment
Délicieux pour un poète ! Indicible,
Ton assistance m’a réconforté aux cibles
Du désespoir, quand tu rames tel monument
Pour me secourir dans la détresse, ornement
Du Très-Haut. J’ai reçu ton soutien accessible
À l’humanité dans la chaleur et le froid,
Demeurant interdit devant ton grand sang-froid.
J’ai reçu ton soutien étonnant aux pires heures
De ma vie, retenant le souffle pour servir
L’Éternel qui t’envoie. Je voudrais te servir
Comme un clocher aux flancs de l’Hermon ô sans heurt !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
27 juillet 2014 – Lomé.
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