mercredi 15 septembre 2010

SONNET POUR DOH SEMEKO AMENYAGLO


Les douleurs de cette année t’ont conduit dûment
A mépriser ton pays. Ô tes questions
Se posent à de jeunes esprits en action !
Ta foi t’a dirigé vers le bien constamment.

Ton travail est un doux chant adressé gaîment
A la jeunesse. Les honneurs de ta vision
Dépassent ton lycée. Lorsque ton ambition
Fera jour, les fées verront ton engagement.

Que le Ciel entende ta voix emplie de joie !
Ô que le monde s’illumine chaque fois
Au son de ta lumière ! Nerval recommence

Avec toi une nouvelle vie. Ne défends
Pas le déshérité sans peine ! Tu surprends
L’examen par l’habileté de ta semence.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
27 février 2008 – Lomé.

À AURÉLIE


Chère belle sœur, ta compagnie agréable
Dure plus de quatre ans. Tes parents t’ont choisi
L’un des meilleurs lycées pour ton bien. Saisis
La chance de ta vie ! Ton calme remarquable

Ne suffit plus à t’aider. L’examen redoutable
T’a déçue une fois. Tu dis : Je ne moisis
Pas en terminale. Aujourd’hui ressaisis-
Toi et brille. Demain, il est probable

Que le bonheur découle de tes bonnes études.
Fais tout pour vivre la vie dans la plénitude !
Prépare aussi ta rencontre avec ton Dieu !

Ta famille profitera de ta bonté.
Ton pays, le Togo, de ton intégrité.
Le monde saluera nos liens affectueux.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 novembre 2008 – Lomé.

dimanche 15 août 2010

COMPLAINTE POUR YITZHAK RABIN


Ta disparition brutale a suscité
Une vive émotion internationale
Et un traumatisme en Israël. Général,
Tu as combattu les colons anglais. Cité


Par leurs services de renseignements, et
Emprisonné, tu es libéré sans un râle.
Sous ton commandement, l’armée nationale
Remporta la guerre des Six-Jours. En janvier


Soixante quatorze, tu entres au Parlement.
Tu succèdes à Golda Meir aux postes vacants.
Contraint de céder la direction du parti


À Shimon Peres, tu as occupé le poste
De ministre de la défense. Ta riposte
En quatre-vingt-douze te conduit à tes prix…


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
09 novembre 2009 – Lomé.

ODE À JULIE


Première Dame du Togo, ta royauté
N’est pas charnelle. Tu es prédestinée à
Ton cher époux pour le guider. Ton grand aura
Le protège, bénit son œuvre. Ta beauté

Angélique fait de toi une propriété
Du Seigneur. Tu parcours toutes les régions à
La recherche d’une sœur à aider. Tu bats
Sans cesse le tambour pour les déshérités.

Tes prières en faveur de ton peuple affamé,
Tes œuvres sociales contribuent à damer
Le pion aux commères. Ton bon lait maternel

Va nourrir tes enfants obéissants. Ton rêve
D’un monde façonné par Christ ô t’élève
Au-dessus des femmes des rois, douce Manelle !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 février 2010 – Lomé.

LE ROI DAVID


Trois fois, tu as été oint grand roi d’Israël.
Favori de Saül, tu montres, par la harpe,
Tes talents musicaux. Comme plusieurs carpes
Muettes, les nombreux Philistins, éternels

Rivaux de ton peuple, te voient, en sentinelle,
Tuer Goliath. Quand Saül, jaloux, attrape
Ceux qui t’ont protégé, le Seigneur le rattrape
Aux flancs des montagnes. Une fière chandelle

Pour avoir épargné la vie à ton rival !
Le cantique de l’arc exprime ta géniale
Admiration pour les héros : Jonathan,

Ton ami, et Saül, ton roi. Tes quarante ans
De règne sont le lieu de maints conflits. Avec
Jérusalem, tu es le chantre des évêques.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
06 décembre 2009 – Lomé.

SONNET POUR NOEL GO-MARO


Tu as bien voulu un chant, une villanelle
Dans laquelle tu retrouverais ton berceau :
Tes camarades t’ont hué dans ton sursaut
D’orgueil. Aujourd’hui, ta douce ritournelle

Nous émeut longuement. Dans tes grandes parcelles
Conserve ta piété ! Soulève le flambeau
De la foi. Recherche souvent dans tes créneaux
La vérité, la liberté. Grue, sentinelle,

Tu planes au-dessus des boucans, silencieux.
La vraie vie réclame ton prénom précieux.
Souviens-toi des crèches de ta vie lumineuse !

Produis les fruits dignes de ta vocation !
Ne permets pas aux biens, dans la tentation,
De te prendre ta justice prestigieuse !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
26 mars 2008 – Lomé.

ODE À RACHEL


Ta compagnie est un pur rayon de lumière
Qui m’éclaire depuis l’aurore sans pâlir
Au crépuscule et les peines de mes délires
Nocturnes apaisées par la plus grande chaumière

De ta présence. Je n’aurais jamais très fier
Aspect si tu n’étais pas là. Tu m’as fait dire
Les paroles les plus agréables, sourire
À la naissance de notre enfant. Ta princière

Maternité te met aujourd’hui en avant.
Notre descendance va conjuguer, avant
Toute chose, nos plus grandes capacités.

Nous vivrons, nous verrons, nous prendrons constamment
Part aux festivités marquant leur vie. Roman
Unique, je te lis au cœur de la cité.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
14 février 2010 – Lomé.