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Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Honorables
invités,
La littérature togolaise dans
son ensemble, la poésie particulièrement, engendre en ce jour, un nouvel
enfant, un chef-d’œuvre tout à fait exceptionnel dans sa forme et dans son
fond.
Depuis quelques temps, le
poète sans égal, le sonnettiste hors pair, Monsieur KOUDOUOVOH Ananivi Hosé n’a
cessé d’apporter à la littérature togolaise un renouveau qui la booste au-delà
des frontières linguistiques et géographiques dans le monde entier. Celui que
le public lecteur togolais a su surnommer « le
Roi du sonnet » avait déjà publié
depuis 2013 jusqu’à ce jour quinze recueils de poèmes dont Lamentations sur la Côte d’Ivoire, Sel et lumière dans ma cité, L’Entrée
dans le repos de l’Éternel, Éducation, Le Temps de l’Afrique, L’Aigle de Dalia,
Tempo di femina entre autres.
L’œuvre qui nous rassemble en
ce jour est aussi un recueil de poèmes intitulé Hantz en alexandrins.
Composé de 21 sonnets, cet ouvrage, selon le poète, « plante un nouveau décor dans
la haute société, celle du show-biz, où ces sonnets sans tache ni ride exaltent
une jeune fille célèbre, flambeau, étendard, porte-parole, avocate, thérapeute…
d’une nation pilote que l’Afrique chérit, malgré la boue épaisse, la débâcle et
l’ignominie ». C’est une véritable épopée qui vient assouvir la soif
du lecteur togolais si l’on s’en tient tant au niveau du fond que de la forme.
En effet, Hantz en alexandrins est un recueil de rupture, mais une rupture
exaltée, une rupture dans la façon d’écrire mais aussi dans la façon de dire. Hantz en alexandrins est aussi l’aboutissement d’un cheminement engagé
depuis Tempo di femina où le poète avait jeté les bases de l’exaltation de la
beauté féminine et l’amour au sens biblique du terme que le poète témoigne à
l’endroit de toutes celles qu’il a croisées ou frôlées dans son parcours.
Par ces vers, KOUDOUOVOH
Ananivi Hosé a le mérite d’avoir créé de puissants mythes féminins qui ont
renouvelé les figures de l’amour dans la littérature. Il s’agit des figures
comme Débora, Nadège, Hantz…
Il est passé de la splendeur
lexicale (le choix et l’agencement des mots) à la teinture nominale, autrement
dit, le poète impose aux mots qu’il choisit la place qu’il veut en fonction de
l’effet qu’il cherche à produire.
Il a aussi porté les effets
sonores aux nues, en les transformant en orchestration poétique, jeu des
syllabes sonores d’un nom, d’un sujet ou d’un objet du poème.
Par ailleurs, il a
métamorphosé la chute impressionnante en atterrissage glorieux et transformé le
rythme saisissant en un chant sacré de l’âme.
Dans les 21 sonnets de Hantz en alexandrins, l’âme du poète se
fond et se confond, c’est-à-dire s’unit à celle du personnage épique, celle qui
porte le diadème et défend le Togo partout ailleurs. Le poète s’est
singulièrement intéressé non à la beauté physique et intellectuelle (qui
d’ailleurs accroche et séduit tout homme) dans l’épopée mais à celle de l’âme.
En somme, Hantz en alexandrins constitue une merveille qui hisse l’écriture
du Roi du sonnet, les écrits du poète Ananivi Hosé KOUDOUOVOH au rang des
œuvres immortelles.
Puisse le lecteur, purgé de
tout préjugé, lire ces sonnets méticuleusement, sachant que chaque mot, chaque
vers est l’émanation d’une inspiration qui allie le don et le polissage du don
par l’apprentissage qui fait du poète le Maître de son art : l’art de la
poésie.
Isaac Kossi AGBODJI
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