Professeur,
en quittant le monde pour Dieu,
Tu
laisses orphelins étudiants africains
Et
français. Enseignant de renom, diocésain,
Tu
formes l’élite des lettres sans aveu.
Poète,
rythme et syllabe avec sérieux
Défilent
dans tes vers tout remplis de fusain.
Piétiste,
délaissant l’humble froc, le raisin
Te
conduit aux juments. Tes enfants ambitieux
Écriront
à jamais ta page blanche et rouge
Ministre,
ta cité, plus rebelle carouge,
T’a
montré cramoisi. La laine du Seigneur
T’a
couvert sans cesse. Bienheureux, tu t’en vas,
Bénissant
tes élus, protégeant tout un tas
De
copains, arborant de très vives couleurs.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 mars 2008 – Lomé.
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