J’ai
couru après la terre de Bassar qui
M’a
bien rejeté. J’ai couru après la terre
De
Lassa qui m’a rejeté. Je viens, j’enterre
L’humiliation
dans les flots. J’ai conquis
La
toison d’or loin des bruits de la ville qui
M’a
vu naître. J’ai peu de voix, dépositaire,
Du
sacerdoce, sous l’orme. Moi, sédentaire,
Je
bâtissais une maison nomade qui
S’écroulait
constamment comme un château de cartes.
J’ai
couru après la terre de Bassar, cartes
Sur
table, livrant ô mon cœur à la vindicte
Populaire
! J’ai dit non à ce trafic, tant
Et
si bien que mourir vaut mieux que vivre étant
Esclave
d’une loi ringarde. Mon verdict !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
07 février 2014 – Lomé.
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