J'ai
rassemblé dans le recueil Soir de bataille des poèmes que j'ai écrits, à
l'aveuglette, à partir de la deuxième moitié de février 2015, en pleine période
électorale. Beaucoup de sonnets se rapportent aux élections présidentielles,
habilement négociées par la junte au pouvoir à Lomé.
J'ai
plaidé à genoux pour le peuple opprimé, n'hésitant pas à hausser le ton pour
traire ma jument à l'approche du danger. J'ai dressé à Guilgal une forteresse
impénétrable, heureux de défendre mes frères et sœurs désabusés contre les
prédateurs.
Au
lieu de focaliser notre attention sur le réquisitoire de l'oppression d'une
nation pilote, fière de ses enfants proscrits, marginalisés par les félons, il
vaut mieux savourer avec nous la chute du système macabre qui gouverne la
planète, qui impose ses lois de l'Occident aux autres parties du globe, surtout
au tiers monde et à l'Afrique enchaînée, désorbitée, sans voix.
L'imminence
de cette décadence est visible, non seulement dans le ton péremptoire du poète
voyant, mais aussi dans l'accomplissement des paroles qu'il a proférées
ouvertement sur la terre, relayées par les cieux et l’Éternel des armées qui
l'écoute avec plaisir.
Ce
vibrant hommage à la poésie pionnière du héraut de la résurgence africaine
s'est fait avec des témoins oculaires que le rhapsode salue de façon magistrale,
à travers une langue somptueuse et une forme poétique éprouvée par le temps et
l'espace.
Ce chef-d’œuvre
inaugure une nouvelle ère, au cours de laquelle, les solutions opaques aux
problèmes de nos pays qui croupissent sous le joug colonial, vont céder le
passage à l'épanouissement de chaque citoyen dans une nation restaurée.
Puisse
cette branche d'amandier conduire notre Créateur à parfaire l'épuration du
continent noir et par ricochet asseoir la justice sociale et l'équité au-delà
de nos frontières.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
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