J’ai
porté le sac et la cendre pour briser
Le
joug du colon sur le Togo. Lavandière,
J’ai
été la proie des balbuzards, incendiaires
De
ma flore. J’ai eu l’audace de griser
Les
faucons, prêt à tout pour servir ! Très prisé,
J’attirais
à moi tout le peuple, solidaire.
J’ai
proclamé un an de faveur aux cordières
Et
suscité maintes voix plus ouïes. Irisées,
Mes
idées répandent l’agréable parfum
De
la liberté, la saveur du don défunt,
Le
salut rejeté par les méchants. Du fond
De
mon gîte, regard hagard, je détermine
Le
sort des impies et le châtiment débine
Du
juste, profane enfoui dans les bas-fonds.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
10 août 2013 – Lomé.
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