J’ai
perdu le trésor de mes vertes années
Avec
le froid de ton silence. J’ai perdu
La
double sœur faisant valoir mon cœur, perdu
Le
cèdre du Liban qui couvrait mes années
En
vert. J’ai perdu le saphir, le rubis, nés
Pour
gagner. J’ai perdu le houblon suspendu
Aux
flancs des collines, l’épilobe fendu
Par
le soleil couchant. Jument, ton hyménée
T’a
conduit au-delà du Jourdain où ta fleur
D’égérie
emporte ton foulard à Honfleur.
Tu
laisses les tiens en larmes pour tes talents
Enfouis
dans le vent. Derrière toi se joue
La
pièce que tu as écrite. Ton joujou
A
fauché nos limbes impériaux, bras branlants !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
18 JANVIER 2016 – LOMÉ.
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