J’ai
plébiscité un scélérat à la tête
Du
Parlement pour bien chanter l’hymne médiocre
Du
rassemblement à gauche. Mon pinceau, ocre
Et
chaux vive, pue le jardin public. Ma dette
Saute
aux yeux du peuple et tout mon trône à la bête
Jusqu’à
accomplir les paroles. Pour convaincre
L’opinion,
j’ai mille facettes mais pour vaincre
Loyalement,
j’ai du pain sur la planche. Jette
Ton
tablier à temps si tu veux vivre gaiement,
Me
répète une voix intérieure. Sciemment,
Je
refuse à cause de mes alliances basques,
De
Mammon, des honneurs aussi faux que le vent
Qui
m’emporte au-delà du rivage, au levant,
Dans
la géhenne, près des despotes, bourrasques !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
03
septembre 2013 – Lomé.
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