J’ai
voté un budget factice pour tromper
La
vigilance des Togolais, calcinés
Par
le mal rongeant mes os pourris. Matinée
Du
malheur, j’ai sommé le perchoir de frapper
D’interdit
mes valets insoumis. Détrompez-
Vous
! J’ai effiloché leur pouvoir, laminé
Leur
sceptre pour dompter leur voix nue, combinée
Au
calvaire de ma tyrannie. Dérapée,
L'Assemblée
égrène des lois toutes identiques,
Livrées
à la folie de ma part sémantique
Avec
le diable. J’ai condamné ma cité
À
la galère pour remplir d’autres sacoches
Trouées,
ayant voulu rejeter qui décoche
Le
roi, façonne le triomphe. Cécité !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
05 janvier 2014 – Lomé.
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