J’ai
été baptisée par aspersion le deux
Juin
deux mil dix-huit devant papa stupéfait.
Ma
mère a orchestré l’essentiel, contrefait
Ma
marche royale, imposé un hasardeux
Parcours
au poète voyant. Le cafardeux
Passage
flétrit ma destinée, portefaix
Au
lieu de princesse de Juda. Je refais
Le
trajet de mes parents, rescapés hideux
D’une
vie tourmentée. J’ai été baptisée
Par
aspersion, fixant mes regards irisés
Sur
le cep, invoquant autrement l’Éternel
Des
armées, combattant mes ennemis têtus.
J’ai
porté la robe blanche ad hoc, dévêtue
Pour
changer la donne, reine sempiternelle !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
2 juin 2018 – Lomé.
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