J’ai
laissé Faure sur le trône pour finir
Son
autodestruction. Aveugle et orgueilleux,
Il
a refusé de me baiser les pieds, pieux,
Craignant
d’honorer Dieu. Je veux redéfinir
Son
sort mais il choisit l’entêtement. Finir
Comme
son père au feu ? Sans crypte ? Merveilleux ?
J’ai
laissé Faure sur le trône pour vielleux
Et
vièle, précédant sa chute, pour unir
Véritablement
les Togolais misérables,
Rongés
par les tyrans, ces bourreaux exécrables
Téléguidés
par le club de Paris. Ayant
Épuisé
les recours du rachat, je le pends
Au
poteau de Hamann doucement. Tout dépend
De
sa descente aux enfers, sujet effrayant !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 mars 2015 – Lomé.
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