J’orchestre
la chute de Faure Gnassingbé,
À
l’ombre des jeunes filles en fleur, frappant
Le
tyran avecque mon estoc, décapant
Le
Togo asservi par son clan. À Bagbé,
J’ai
pris mon javelot pour délivrer Gagbé
De
ses griffes, chargeant la torpille, palpant
Son
cœur enchaîné par le diable, galopant
Sur
l’ânon, conquérant Sion près de Tomégbé,
À
l’heure de notre sursaut patriotique.
J’ai
renversé l’étal du malheur au portique
De
Salomon, défait le scélérat dynaste
Avec
le pouvoir du verbe, développant
Ma
terre natale fièrement, en stoppant
L’hémorragie
du crêt, tendon d’Achille chaste !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
28
juin 2019 – Paris.
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