J’ai
serré la main au Président sanguinaire
Afin
de délivrer le Togo de ses griffes
Diaboliques.
Pendant un moment, son récif
Ébranlé
par le feu l’effondrait. Liminaire,
Ce
balcon en forêt effritait débonnaire,
Godillot
et enfant zélé, outils poussifs
Du
compte à rebours. J’ai frayé la voie aux ifs,
Commencé
à couper le baobab. Binaire,
Mon
rythme reprit son souffle, répondant
À
un besoin vital. Reflux correspondant
À
l’éclat majestueux, j’ai serré la main du
Potentat
pour marquer la ruine du mensonge
Au
sommet de l’État. L’hypocrisie en songe
Déguerpit,
la bête s’époumone, étendu !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
16
janvier 2015 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire