J’ai
toujours fauché la tête de mon pays
Pour
la discréditer après. Je joue avec
Le
feu, dévorant mon toit, glacé par évêques
Et
pasteurs amorphes. Conducteur du pays,
J’ai
déchaussé toutes les cimes, les saillies,
Les
jupons interdits. J’ai planté de faux tecks
Sur
les hauteurs, rongeant la sève sans bifteck,
Ébranlant
les bases d’un franc succès. Taillis
Éventré
par ruse et méfiance, mon orgueil
Précède
ma chute, ma cécité, recueil
De
lamentations, affaiblit toute démarche
Diligente
pour mes prédécesseurs. Pont neuf,
Je
proclame la vie aux rois des armées, neuf
Ans
après l’érosion. J’ai fait pis que soudard
Et
beau-frère nacré, galvanisé, vêtu
Par
le mal fécondant ma maison dévêtue,
Équarrie,
agrégée, décimée par le dard.
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
30
novembre 2013 – Lomé.
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