J’ai
déjà rejeté la grâce du Très-Haut
Pour
embrasser gaîment toute la pourriture
À
cause des taches que j’entretiens. Friture,
Je
cire les bottes nuit et jour au héraut
De
la suppression de Dieu sur terre. Faraud,
Je
trompe les chrétiens avec les fioritures
De
la tyrannie que je soutiens. Garniture
Du
colon, exploitant ma traîtrise, sarrau
Couvert
de sang, je pue l’outrage abominable
De
l’Occident au tiers monde, valet minable
Du
dynaste que je crains au lieu d’adorer
Fièrement
l’Éternel qui m’a placé auprès
De
lui pour l’émonder. J’ai perdu les cyprès
Et
les solives du palais, corps mordoré !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
15 janvier 2015 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire