Je
voudrais voir Faure Gnassingbé au pouvoir
Pour
toujours : qu’importe la constitution
Qui
limite à deux le mandat ! Déflagration,
Mon
discours saugrenu ne pourrait émouvoir
Les
Togolais, conscients de ma ruse. Mouvoir
Pour
ma bedaine me contraint à l’abjection,
Tandis
que mes frères sont dans la privation
De
leur droit à une vie décente. Boudoir
De
la dictature, j’ai sonné l’olifant,
Faisant
monter à Dieu les cris de ses enfants
Opprimés,
inhibés par l’Occident fripon.
Chef
illégitime, je profane mon sceptre,
Tributaire
de ceux qui m’ont nommé. Moi, spectre,
Je
réduis mon champ à jamais, coupant le pont.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
9 octobre 2017 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire