J'ai laissé le bassin lagunaire en piteux
État, obligeant les riverains à traiter
La lagune comme un dépotoir. Mon traité
Avecque mon peuple s'étiole, mon juteux
Fruit s'irradie avec mon diadème douteux.
J'ai laissé le bassin lagunaire compter
Mes faux beaux jours dans un pays qui a porté
Les haillons pendant que mon luxe douloureux
Emporte beaucoup de miséreux à bâbord.
J'ai laissé le bassin lagunaire à tribord,
Recherchant le primat sur mes concitoyens
Aplatis par notre cruauté. Malveillant,
J'attire les foudres du quartier, surveillant
Mes frères au discours dissonant. Mil moyens !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
14 février 2018 – Lomé.
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