J'ai
livré Gbagbo aux foudres de l'Occident
Conquérant
pour asseoir mon primat sur la Côte
D'Ivoire.
J'ai livré son épouse, sa côte
Aux
rebelles. Pionnier du carnage, ma dent
De
fer a broyé ses collaborateurs dans
Les
prisons de ma junte au pouvoir. Moi, despote,
J'ai
ouvert la brèche de ma chute, décote,
Flibustier,
voix du Gard ! J'ai perdu l'ascendant
De
ma dictature, le reflet du tyran.
Le
sceptre d'équité m'a broyé, attirant
Sur
moi le courroux de l’Éternel. Vivement,
J'ai
perdu la tiare pour juger, batracien
Au
chant faux, conçu pour suborner ! Pharmacien
Du
malheur, j'ai voulu décapiter l'aimant...
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
12 AVRIL 2016 – LOMÉ.
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