Je pousse des cris de singe pour célébrer
La suprématie des joueurs noirs. Fin raciste,
J’entonne un cantique de gloire, roi fasciste
Immolant des agneaux sans tache. Démembrer
L’Afrique nous conduit chaque fois à cabrer
Quand elle sourit, à vilipender bassiste
Et maestro au fond des stades. Pur laxiste
Pour nos pétales, je fane ce qui est timbré
Ailleurs. Sans fair-play, je détruis le sport, régnant
Par la haine, liégeant des vedettes, trépignant
Des stars au gré du vent. Je porte sans ambages
L’opprobre d’un peuple décapité, jappant
Devant le fiacre, mu par mon temps dérapant.
J’ai perdu repère et boussole, sans bagage !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 mars 2014 – Lomé.
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