J’ai
peur des réformes comme un chat échaudé
Craint
l’eau froide. J’ai peur de quitter le pouvoir
Qui
me soûle. J’ai soif du trône pour devoir
Le
quitter. Assoiffé de pouvoir, galvaudé
Par
le sang répandu, je voudrais tarauder
Avec
les génies pour asservir sans pourvoir
Aux
besoins du peuple déplumé. Au revoir
Au
palais est une clef qui gêne. Rôder
Comme
un lion dévorant sa proie m’a entraîné
À
piétiner tous mes frères qui sont gênés
Par
ma dictature. J’ai conçu mon estoc
Avec
la terreur des années d’avant, mourant
Mais
épris du règne crapuleux. Me gourant,
J’ai
scié ma couvée, ô serpent qui provoque !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 juin 2016 – Lomé.
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