Mes chers
compatriotes,
Peuple
togolais,
Je prends solennellement la parole aujourd’hui
pour reporter la rentrée scolaire, initialement prévue le 2 octobre 2017, à une
date ultérieure.
En effet, les revendications des enseignants
acceptées par le régime en place sont un mirage, destiné à prolonger la misère
des instituteurs et des professeurs, à pérenniser une dictature obsolète, à
précariser encore la situation des élèves, car les populations du Togo ont
ouvertement et publiquement rejeté Faure Gnassingbé ainsi que son
administration. Ils ne vont pas tenir parole.
Je me réjouis de vous affirmer que l’éducation
nationale est la base de ma nouvelle magistrature. C’est pourquoi, l’instruction
publique et privée sera gratuite sur toute l’étendue du territoire, de la
maternelle à l’université comme en Allemagne. Cela permettra l’éclosion d’une
génération dynamique, consciente de l’intérêt général à privilégier.
Par conséquent la formation des médecins, des
infirmiers, des assistants médicaux, des garde-malades et que sais-je encore
pour couvrir tous les besoins du pays sera effective dès que les cours
reprendront.
Pour toutes les femmes du Togo, il n’y aura
aucun frais médical à payer, de la conception à l’accouchement, afin que la
reproduction se déroule dans la quiétude.
Jusqu’à présent, le travail des Togolais n’est
rien d’autre que la torture, n’encourageant jamais la vocation des uns et des
autres, ne valorisant pas les talents de chacun de nous. Pour y remédier, je
vais relever le SMIG, de façon sensible et introduire un dividende national de
cent mille francs pour protéger tous les nécessiteux, copropriétaires des
richesses produites dans le pays. Cela permettra à chaque citoyen de vaquer dignement
et librement à ses occupations.
Quant aux forces de défense et de sécurité,
leur métier sera plus authentique, au point où les officiers supérieurs, les
sous-officiers ainsi que les hommes de troupe seront fiers d’appartenir à un
même corps plus sain et plus juste.
Je me tourne maintenant vers les leaders
religieux et leurs fidèles pour clamer haut et fort qu’ils vont poursuivre leur
adoration dans la crainte de Dieu et la consécration, comme le recommande leur
conscience, sans indigence, mais en pratiquant la vertu.
Je tends une main fraternelle à la diaspora
togolaise, cheville ouvrière de la lutte pour la justice sociale et grenier de
la nation opprimée, marginalisée, réduite à la mendicité. Je voudrais saluer
vos efforts dans la libération du Togo et vous renouveler mon vœu puis celui de
tout le peuple de voir mes frères et sœurs expatriés mettre bientôt leurs
talents, leur expertise, leur qualification, leur discipline, leur génie au
service de leur pays d’origine.
Vive le
Togo !
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