jeudi 12 septembre 2019

DISCOURS DE SA MAJESTÉ PAUL ÉTSÈ MÉDJAKÉ, ROI DU TOGO, LE 1er OCTOBRE 2017







Mes chers compatriotes,

Peuple togolais,



Je prends solennellement la parole aujourd’hui pour reporter la rentrée scolaire, initialement prévue le 2 octobre 2017, à une date ultérieure.

En effet, les revendications des enseignants acceptées par le régime en place sont un mirage, destiné à prolonger la misère des instituteurs et des professeurs, à pérenniser une dictature obsolète, à précariser encore la situation des élèves, car les populations du Togo ont ouvertement et publiquement rejeté Faure Gnassingbé ainsi que son administration. Ils ne vont pas tenir parole.

Je me réjouis de vous affirmer que l’éducation nationale est la base de ma nouvelle magistrature. C’est pourquoi, l’instruction publique et privée sera gratuite sur toute l’étendue du territoire, de la maternelle à l’université comme en Allemagne. Cela permettra l’éclosion d’une génération dynamique, consciente de l’intérêt général à privilégier.

Par conséquent la formation des médecins, des infirmiers, des assistants médicaux, des garde-malades et que sais-je encore pour couvrir tous les besoins du pays sera effective dès que les cours reprendront.

Pour toutes les femmes du Togo, il n’y aura aucun frais médical à payer, de la conception à l’accouchement, afin que la reproduction se déroule dans la quiétude.

Jusqu’à présent, le travail des Togolais n’est rien d’autre que la torture, n’encourageant jamais la vocation des uns et des autres, ne valorisant pas les talents de chacun de nous. Pour y remédier, je vais relever le SMIG, de façon sensible et introduire un dividende national de cent mille francs pour protéger tous les nécessiteux, copropriétaires des richesses produites dans le pays. Cela permettra à chaque citoyen de vaquer dignement et librement à ses occupations.

Quant aux forces de défense et de sécurité, leur métier sera plus authentique, au point où les officiers supérieurs, les sous-officiers ainsi que les hommes de troupe seront fiers d’appartenir à un même corps plus sain et plus juste.

Je me tourne maintenant vers les leaders religieux et leurs fidèles pour clamer haut et fort qu’ils vont poursuivre leur adoration dans la crainte de Dieu et la consécration, comme le recommande leur conscience, sans indigence, mais en pratiquant la vertu.

Je tends une main fraternelle à la diaspora togolaise, cheville ouvrière de la lutte pour la justice sociale et grenier de la nation opprimée, marginalisée, réduite à la mendicité. Je voudrais saluer vos efforts dans la libération du Togo et vous renouveler mon vœu puis celui de tout le peuple de voir mes frères et sœurs expatriés mettre bientôt leurs talents, leur expertise, leur qualification, leur discipline, leur génie au service de leur pays d’origine.



Vive le Togo !


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