Ta
richesse, Mère, est le fardeau d’autrui
Porté
sans ambages, sans égard à la peine
Produite
par la compassion. Tu es la reine
Du
sacrifice de soi, sans espoir de fruit.
Ton
royaume s’étend donc généreusement
Du
berceau, par tes attentions à l’accouchée,
Au
sépulcre, par l’entière conformité
Aux
douleurs des éplorés, mais inconsciemment.
Ta
couronne resplendit dans plusieurs nuits blanches,
Passées
au chevet de tous ceux dont le cœur flanche,
Dans
les linges abjects lavés sans répugnance.
Bien
au firmament s’élève ton grand butin.
Pour
l’éternité, tu seras en sa présence.
Ta
postérité ne mendiera pas son pain.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 décembre 2001 – Lomé.
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