« L'Éternel apparut à
Salomon pendant la nuit, et lui dit: J'exauce ta prière, et je choisis ce lieu
comme la maison où l'on devra m'offrir des sacrifices. Quand je fermerai le
ciel et qu'il n'y aura point de pluie, quand j'ordonnerai aux sauterelles de
consumer le pays, quand j'enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur
qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne
de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché,
et je guérirai son pays. »
(2 Chroniques, chapitre 7, versets 12 à 14)
J’ai
choisi de mettre en scène le vaudeville
Du
malheur des Français, dépouillés par la crise
De
mon froc décevant, mon gâteau sans cerise,
Mon
éphod souillé de sang, mes yeux de Melville,
Étoupés, ma geste
autocélébrée, ma ville
Ravagée
par notre turpitude, bêtise,
Passée
sous silence, mon trône qui s’enlise
Se
débat, ma gorge tranchée à Bougainville,
Je
reprends le slogan de tous mes adversaires
Pour
faire campagne, ayant perdu mes corsaires,
Mon
ego désolant, refusant de supplier
Mon
peuple sacrifié d’absoudre mon péché,
Mon
manquement au but, ossements desséchés,
À régénérer, la vie
devant soi, dépliée !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
15 juin 2020.
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