« Mais les ténèbres ne
régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les
temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali,
Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du
Jourdain, Le territoire des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres
Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort
Une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes
joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on
pousse des cris d'allégresse au partage du butin. Car le joug qui pesait sur
lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les
brises, comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu'on porte dans la
mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes,
Pour être dévorés par le feu. »
(Ésaïe chapitre 9, versets 1 à 5)
J’ai
voulu libérer le Togo du vivant
De
maman, défaire le dauphin hypocrite,
Chasser
la misère de la nation proscrite,
Exhumer
le corps du premier président, van
À
la main, restaurer le peuple par devant,
Mettre
fin au lobby étranger et aux rites
Franc-maçonniques
qui nous plombent, aux guérites
De
l’Occident fripon, au colon décevant
Qui
nous asservit par-delà les beaux discours,
Feignant
de nous aider, pendant qu’il fait recours
À
nos deniers publics pour garder sa croissance,
À
nos terres riches pour toutes ses usines,
À
tes enfants pour leur malheur, à ta gésine
Pour
adorer le veau d’or, pan de l’excroissance !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
28 juin 2020.
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