J'aime
ma mère comme un gamin. Benjamin
Reconnaissant,
j'ai dû renoncer à la gloire
De
l'Occident pour la suivre au Togo, couloir
Étroit
entre rêve et réalité. Demain,
La
postérité comprendra mes parchemins
Et
mon sacrifice. Je pleure l'abreuvoir
Français
qui m'a soûlé, tous les lits dérisoires
Sur
lesquels ma passion a trouvé son chemin,
Le
fameux doctorat auquel je tiens, séjour
Onéreux
vers une carrière… J'ai toujours
Envie
de mes tétées, de mes bains à l'eau chaude
Dont
elle a le secret, de mes plats préférés,
À
son ombre, de son écoute lacérée
Par
le temps, de sa grande beauté émeraude…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 août 2012 – Lomé.
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