J’ai
eu un ménage malheureux, culminant
Dans
l’incompréhension, le mépris, solitude
Et
chaos étant mes compagnes. Mes études
De
lettres dénigrées, mon génie ruminant
Sous
ordres affectés d’un geôlier laminant
Mon
trésor au fond d’un vase élidé. Ma rude
Épreuve,
commencée soir des noces au sud
Du
parvis, étouffa mon affect, calcinant
Ma
toile. J’ai bramé comme un âne perdu
Sous
le poids écrasant du destin, éperdu,
Frottant
ma galère dans l’ombre, regrettant
Mon
choix, ma confiance renouvelée encor
À
une liane. J’ai vécu par la foi, cor
En
berne, cœur gros, cri strident, ô m’endettant !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
12 juillet 2014 – Lomé.
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