J’ai quitté mon mari dans ses difficultés,
Traînant dans des lieux sombres tardivement,
Bafouant souvent son autorité. Aimant
Étrusque, j’attire vers moi les soûlards, thé
Vert de Chine, parfumant ma lubricité.
J’ai quitté mon mari à chaque déploiement
De sa lutte pour le maudire constamment
Avec un autre, plus rusé, fébrilité
Au gain facile, tant que je cache, vipère,
Mon venin au cocu. J’ai quitté sans repère
Fixe mon foyer, ô me séduisant moi-même
Avec des chimères. J’ai perdu le repos
Et la consécration, livrant mes oripeaux
À l’enfer, écoutant le conseil du tandem.
Ananivi Hosé
KOUDOUOVOH
28 mai 2014
– Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire