Ministre
du travail, je détiens la plus grande
Fortune
du cercle dirigeant. Je révise
Le
code du travail, sans parchemin, la bise
Soufflant
sur la France restaurée. Sans prébendes,
Je
sers l’Hexagone, reléguant aux calendes
Grecques
les parjures. Je retiens la devise
De
mon beau pays, fruit du hêtre. La banquise
N’essouffle
guère mon engagement. Ma bande
Passante
raffermie, j’égrène un chapelet
Qui
me sanctifie sans rémission. Bourrelet
De
défense, j’octroie aux Français une chance
Inouïe
de garder dignement une lampe
Allumée
devant le Créateur. Mon estampe
Refleurit
les vallées, délogeant la malchance.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
14 janvier 2018 – Lomé.
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