J’ai laissé un tas de livres dans une salle
Mal aérée pour des étudiants très déçus
De leur situation. J’ai consciemment reçu
L’ordre de les laisser dans le vide. Ma salle
À manger vaut plus que leur trésor et mon sale
Boulot plus que toute leur carrière. J’ai conçu
Leur ramollissement avant l’aube, perçu
Mes indemnités dès le matin. Mes yeux halent
Leur avenir plombé, leur destinée scellée.
Je me moque de leurs dirigeants décelés
Très tôt que je livre aux courroux des gendarmes.
Je plains leurs parents qui ne remuent pas assez.
J’ai défait leur trône ô en déformant assez
Leur progéniture pour acheter des armes !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
27 février
2014 – Lomé.
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